Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 27 Août 2020
Nariyuki a fait un choix lourd de sens : Abandonner sa recommandation pour suivre la voie qu'il désir personnellement, celle de l'enseignement. Forcément, ses amies s'inquiètent pour lui, et craignent surtout qu'il les délaisse puisqu'il ne compte plus obtenir la fameuse recommandation... En parallèle, une interview de Mafuyu Kirisu met le feu aux poudres : L'ancienne vedette du patinage est reconnue, et la voilà qui doit fuir les hordes de fans et autres paparazzi...
Derrière un schéma très routinier, souvent façonné autour de sketchs et autres quiproquos aussi farfelus que coquins, We Never Learn propose une véritable évolution globale. Aussi, le onzième tome s'achevait sur un aveu de Nariyuki, qui scellait une partie du destin du protagoniste. Un choix lourd de sens mais que Taishi Tsutsui développe de manière tantôt sérieuse et tantôt légère dans cette suite.
Car le protagoniste n'est pas vraiment la vedette du tome : Celle-ci n'est autre que Mafuyu Kirisu, un personnage qui restait un peu trop cantonné à son rôle d'éducatrice stricte et sévère jusqu'à présent, malgré l'insertion récente de sa petite petite sœur dans le récit. La jeune femme a donc droit aux honneurs qui lui sont dus, c'est à dire une histoire qui met en avant ses choix passés, et ses choix d'avenir. Parce que We Never Learn parle d'orientation et de rêves, Mademoiselle Kirisu n'y échappe pas, ce grâce à une histoire en plusieurs chapitres drôle quand il le faut, mais aussi touchante voire mélancolique à d'autres moments. Au même titre que Nariyuki, l'enseignante évolue et prend les décisions qui lui semblent juste, ce qui lui confère une humanité supplémentaire appréciable.
L'histoire de Mafuyu constitue alors le cœur de ce douzième tome, tandis que le reste du tome jongle avec des récits plus habituels, centrés sur les dilemmes des filles de la série, en les mettant en avant à tour de rôle. Chaque histoire a un petit quelque chose à dire, bien évidemment, tandis que l'auteur multiplie les idées pour renouveler les situations. Un nouveau gloss, une glue condamnant deux personnes à rester coller, Uruka qui déniche des magazines coquins dans la chambre de Nariyuki... L'ensemble est souvent simple, mais la recette fonctionne quand elle est mise en parallèle à des intrigues plus construites, au sein d'un même volume.
Ainsi, la comédie sentimentale de Taishi Tsutsui suit son bonhomme de chemin, de manière classique mais toujours dans une optique de faire évoluer les personnages et leurs rapports. Impossible de dire que l’œuvre fait du surplace puisque les figures principales à faire des choix importants sont de plus en plus nombreuses, aussi on peut se demander quels chamboulements majeurs seront apportés, par la suite. Un bien bon tome donc, pour une série très réussie dans son genre.
Derrière un schéma très routinier, souvent façonné autour de sketchs et autres quiproquos aussi farfelus que coquins, We Never Learn propose une véritable évolution globale. Aussi, le onzième tome s'achevait sur un aveu de Nariyuki, qui scellait une partie du destin du protagoniste. Un choix lourd de sens mais que Taishi Tsutsui développe de manière tantôt sérieuse et tantôt légère dans cette suite.
Car le protagoniste n'est pas vraiment la vedette du tome : Celle-ci n'est autre que Mafuyu Kirisu, un personnage qui restait un peu trop cantonné à son rôle d'éducatrice stricte et sévère jusqu'à présent, malgré l'insertion récente de sa petite petite sœur dans le récit. La jeune femme a donc droit aux honneurs qui lui sont dus, c'est à dire une histoire qui met en avant ses choix passés, et ses choix d'avenir. Parce que We Never Learn parle d'orientation et de rêves, Mademoiselle Kirisu n'y échappe pas, ce grâce à une histoire en plusieurs chapitres drôle quand il le faut, mais aussi touchante voire mélancolique à d'autres moments. Au même titre que Nariyuki, l'enseignante évolue et prend les décisions qui lui semblent juste, ce qui lui confère une humanité supplémentaire appréciable.
L'histoire de Mafuyu constitue alors le cœur de ce douzième tome, tandis que le reste du tome jongle avec des récits plus habituels, centrés sur les dilemmes des filles de la série, en les mettant en avant à tour de rôle. Chaque histoire a un petit quelque chose à dire, bien évidemment, tandis que l'auteur multiplie les idées pour renouveler les situations. Un nouveau gloss, une glue condamnant deux personnes à rester coller, Uruka qui déniche des magazines coquins dans la chambre de Nariyuki... L'ensemble est souvent simple, mais la recette fonctionne quand elle est mise en parallèle à des intrigues plus construites, au sein d'un même volume.
Ainsi, la comédie sentimentale de Taishi Tsutsui suit son bonhomme de chemin, de manière classique mais toujours dans une optique de faire évoluer les personnages et leurs rapports. Impossible de dire que l’œuvre fait du surplace puisque les figures principales à faire des choix importants sont de plus en plus nombreuses, aussi on peut se demander quels chamboulements majeurs seront apportés, par la suite. Un bien bon tome donc, pour une série très réussie dans son genre.
05/01/2022 