Voie du Tablier (la) Vol.14 - Actualité manga
Voie du Tablier (la) Vol.14 - Manga

Voie du Tablier (la) Vol.14 : Critiques

Gokushufudo

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 04 Juin 2025

Une nouvelle boule de poils s'installe dans le quartier ! Adopté par Torii, le chat des rues Hanako (qui est un mec malgré son nom de fille) n'est toutefois pas vraiment à brave minou à sa mémère, et sera le héros de deux chapitres de ce quatorzième volume, pour un résultat assez efficace: on appréciera assez facilement son caractère un peu agressif, le contraste entre ce caractère et le façon dont Torii le trouve adorable... mais est-ce que l'arrivée d'un nouveau minou dans l'oeuvre peut suffire à renouveler suffisamment une recette qui, après 14 tomes, s'essouffle forcément quelque peu ? Eh bien, pas vraiment.

Pourtant, pas mal d'autres situations s'enchaînent au fil des chapitres, toujours globalement indépendants: Ryôta qui participe à une randonnée en montagne menée par le vendeur de crêpes Tora, Masa qui compte vendre tout un tas de trucs inutiles chez lui, une séance d'aéroboxe avec les femmes mûres du quartier, Masa et Tatsu qui se retrouvent à devoir s'occuper temporairement d'un bébé, une lutte sans merci pour récupérer une carte Policure spéciale pour Miku, une dégustation de patates douces qui vire sans raison à un regroupement... et même une visite de Tatsu sur la tombe de son aniki Takeyama, qui sera l'occasion d'apprendre rapidement comment celui-ci a perdu la vie.

Mais le problème, c'est que Kousuke Oono se contente généralement du minimum syndical dans ces situations. Bien sûr, il y a toujours de quoi sourire face à certaines séquences parfaitement absurdes, loufoques, et/ou tirant correctement parti du contraste entre l'ancien statut de yakuza de Tatsu et son statut actuel d'homme au foyer. Mais dans l'ensemble, l'auteur se repose désormais trop souvent sur des gimmicks déjà surexploités dans les volumes précédents, laisse trop s'estomper ses parodies de l'univers yakuza, peine de plus en plus à convaincre dans certaines chutes laissant sur un gros goût de trop peu... On tient encore facilement le coup, mais il faut avouer que le mangaka arrive sérieusement au bout de son concept, et qu'il ne faudrait plus que son oeuvre dure trop longtemps.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12.5 20
Note de la rédaction