Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 28 Avril 2025

Les vacances d'été approchent petit à petit de leur fin, en obligeant Ichika et ses camarades de classe à faire quelque chose qu'elles avaient pris soin d'ignorer jusque-là, leurs devoirs de vacances et, surtout, l'élaboration d'un travail de recherche. Notre héroïne, de son côté, choisit de dédier son sujet de recherches à l'histoire des lilû, ce qui est un prétexter tout trouver pour elle d'interviewer les immortels de son entourage, et pour l'auteur de balancer vite fait et de manière très artificielle quelques informations supplémentaires sur eux que l'on aurait largement aimé découvrir avant et de façon mieux travaillée. Mais même si on se demandera aussi un peu si Ichika pourra vraiment se permettre de présenter un travail de recherche pareil à l'école, il reste qu'il y a de quoi apprécier un tant soit peu les quelques détails que l'on apprend sur le passé de Khara, Jirô, Mao'er et les autres, voire sur certaines de leurs relations passées. Le tout baigne aussi dans l'habituelle atmosphère assez nonchalante, de manière tantôt agréable (les notes d'humour un peu décalé restent sympathiques) tantôt plus lourde (au-delà de certains moments un peu trop inutilement voyeuristes, était-il nécessaire, par exemple, de nous présenter l'héroïne collégienne en train de profiter de son bain comme si elle était en train de jouir ?). Enfin, certaines observations d'Ichika sur le processus d'immortalisation restent assez intrigantes, même si on se demande si ça aura une utilité au vu de la tournure prise par la suite du tome.

Car dans la deuxième moitié du présent opus, les enjeux s'intensifient enfin un peu plus avec l'arrivée soudaine au Japon d'Al-Khamil et de sa clique, dans un but qui n'a évidemment rien de positif pour Ichika, Aria et leurs camarades. A l'heure où la défense s'organise, Akili nous laisse très vite l'occasion de voir ce dont la leader des Ghika est capable, son absence d'empathie et sa détermination dans son inquiétant objectif, objectif ayant inévitablement un rapport direct avec Aria et sa relation avec Ichika, son premier véritable amour en quelques millénaires d'existence.

Derrière la tranche de vie plutôt insipide mais dont les élans nonchalants et amusants peuvent plusieurs fois fonctionner, les choses finissent alors par s'emballer un peu plus dans Vampeerz, au point de nous donner suffisamment l'envie de découvrir l'issue de cette histoire dans le prochain volume. Même si l'oeuvre a souvent été en-deça de ses possibilités, voire a été régulièrement malaisante dans la sexualisation complaisante de ses jeunes héroïnes, espérons qu'elle trouvera une conclusion correcte !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11.5 20
Note de la rédaction