Unordinary Life Vol.1 - Actualité manga

Unordinary Life Vol.1 : Critiques

Kanojo iro no kanojo

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 19 Novembre 2008

« On va réaliser nos rêves ensemble. »

Un shôjo avec une héroïne styliste en herbe, et une autre qui rêve de devenir championne de free fight, voilà qui est étrange! C'est ainsi que ces deux jeunes filles deviennent locataires de la même maison, par simple hasard. Toutes deux très différentes l'une de l'autre, elles mêlent à la fois délicatesse, douceur, rêve et rage de vaincre. Même si le free fight féminin est abordé ici, l'histoire n'en est pas louche ou complètement saugrenue. Au contraire, Yuka et Mayu font figure de filles tout à fait ordinaires, deux personnes très différentes qui s'ouvrent l'une à l'autre pour se découvrir, et finir par s'épauler. Dès leur rencontre, elles se lient presque tout de suite. Elles deviennent comptent alors l'une sur l'autre, sans réellement l'avouer.
La petite Mayu, rêveuse, est assez instable dans son travail, et se met à fond dans un projet lorsque l'inspiration est là. Et malheureusement, cette inspiration vient uniquement lorsqu'elle trouve l'amour. Peut-être que Yuka va l'aider à réaliser son rêve.
Yuka, quant à elle, rêve de devenir championne de free fight professionnelle. Cette fille a l'air de vouloir aller jusqu'au bout, coûte que coûte. Les entrainements durs et poussés sont donc de rigueur, et il n'est pas question qu'elle se relâche pour quelque raison que ce soit. Mais elle aussi a son point faible, et la chose qui la fait faillir est aussi l'amour.

Ce premier tome de Unordinary Life est assez intéressant, car tout d'abord il mêle deux personnages très différents, mais qui se ressemblent toutefois déjà un peu. On découvre leur vie petit-à-petit, leur façon de fonctionner, leur entourage, leurs connaissances. Ainsi, les relations avec les hommes ne sont pas forcément des plus simples, et la plus forte n'est peut-être pas celle qui semble l'être au premier abord.
Le monde du free fight féminin est abordé avec beaucoup de délicatesse et de volupté. C'est alors que Yuka est surnommée « blue butterfly », qu'elle entre dans le monde professionnel, mais tout de même, elle n'a pas la grosse tête. Ce sport semble être un obstacle, qui empêche les étrangers de pénétrer dans son monde. C'est une chose que la jeune fille regrette, mais encore plus quand elle ne se sent pas soutenue par celui qu'elle aime.

Enfin, les dessins de l'auteur sont très beaux. Certes, ils ne plairont pas à tous les lecteurs, car Yukari Yashiki a son style bien à elle. Les yeux sont très noirs, des cils bien épais, la chevelure est toujours dense et pleine de souplesse. Les héroïnes sont tout à fait craquantes, délicieuses et pleines de charme. Celle qui le plus charisme est sans aucun doute Yuka, pour l'instant cela paraît évident. On peut ajouter que parfois, le décors est totalement absent, ou alors juste quelques lignes qui se croisent suffisent pour déterminer l'ambiance. Les têtes n'ont parfois pas de visage, aucun détail, et d'autres fois, ceux-ci sont magnifiques et remplis de vie.


Yuka et Mayu nous donnent de l'espoir, et grâce à elles deux, on a l'espoir que leurs rêves, et pourquoi pas les notres, se réalisent.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
LoveHina
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs