UQ Holder! Vol.2 - Actualité manga
UQ Holder! Vol.2 - Manga

UQ Holder! Vol.2 : Critiques

UQ holder!

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 13 Octobre 2014

Pour entrer dans les rangs du groupe UQ Holder, Tôta et Kurômaru vont devoir passer avec brio un test. Expédié dans les tréfonds de l’organisation, infestés de hordes de créatures surnaturelles, les deux héros ont pour mission de gagner en puissance et se montrer digne de leur condition d’immortels.


Nous n’en sommes qu’au second opus de UQ Holder, et voilà que Ken Akamatsu nous propose d’ores et déjà une phase d’entraînement. L’auteur serait-il déjà en panne d’imagination ? Oui et non, car la montée en puissance du héros est chose nécessaire pour celui qui a grandi dans la ruralité, sans développer ses dons. Néanmoins, voilà un pari risqué de la part du mangaka qui nous plonge dans la routine en ce début de tome, même s’il effectue l’exercice en respectant son univers et en introduisant de nouveaux personnages. L’entraînement a lieu en deux étapes et tout le long du tome. L’avantage de la seconde, c’est d’être associée à un arc narratif fixant des enjeux plus vastes tandis que la première ne se limite qu’à l’exercice à proprement parler. La première partie du tome n’est donc pas la plus passionnante, au contraire. Mais il reste une étincelle qui nous fait poursuivre notre lecture : après avoir intégré UQ Holder et gagné quelques pouvoirs supplémentaires, quelles aventures attendent nos héros ?


La réponse ne tarde pas à arriver puisque la seconde partie de ce deuxième volet ouvre un premier arc, nous permettant d’observer le cheminement de la série. A l’instar d’un Fairy Tail, les héros, appartenant à un groupe, devront effectuer des missions. Mais il n’est pas question de quêtes lucratives à proprement parler tant les objectifs de l’association sont empreints de noblesse, celle de la défense des créatures fantastiques, remettant une fois encore sur les devants de scène l’évolution du monde depuis Negima.


L’arc se présente de manière classique et permet surtout d’introduire un nouveau personnage féminin au caractère bien trempé, Karin. La bonne idée de ce début de partie, c’est d’éclipser de moitié le protagoniste qui ne devient qu’un objet d’entraînement, et mettre sous les feux des projecteurs de l’action la demoiselle, montrant ainsi que Tôta n’est pas le seul à avoir une force démentielle, et qu’il fait même pale figure comparé à ses congénères. Cela engendre quelques séquences d’action, mais aussi pas mal de fans service, Ken Akamatsu n’ayant pas abandonné son idée de dévêtir ses personnages féminins au cours des joutes. En revanche, on regrettera la mise en retrait de Kurômaru bien qu’il (elle ?) soit l’objet de quelques révélations, prématurées, mais évitant le trop long doute à son sujet, en plus de générer une romance prenant à contrepied tout lecteur qui soit que l’on aime les relations entre protagonistes masculins ou plutôt les romances hétérosexuelles. A ce titre, c’est une belle pirouette de la part du mangaka, rendant le personnage ambigu encore plus intéressant.


Au terme de ce second volet, on continue d’apprécier UQ Holder qui exploite correctement l’univers légué par Negima. Il semble que Ken Akamatsu veuille justifier le développement de son monde, notamment à travers certains personnages dont les identités laissent présager certains liens avec la troupe de camarades de la série précédente. Néanmoins, le mangaka évite pour le moment la prise de risque, un peu trop même, donnant lieu à un volume très classique dans sa forme. On attend plus de panache de l’œuvre, car l’univers de Negima / UQ Holder le mérite !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs