Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 30 Avril 2019
En amont de l'opération anti-Yûto, une expédition à Magano est mise au point. Mais, mauvaise surprise pour Sakura Sada, Miku Zeze et les membres du clan Ioroi qui sont attaqués par Gabura, un des plus puissants Basara, tandis que les Enmadô font face, eux aussi, à de puissants adversaires...
La série est d'une qualité assez inégale depuis l'arc de l'île de Tsukichimikado, mais elle sait montrer ses petites fulgurances. Ce fut le cas avec le tome précédent dont la fin, pour sa violence abrupte, a su marquer. Ce seizième tome n'en n'est que la suite logique : celui-ci traite en profondeur ce double affrontement qui s'annonce aussi violent qu'intense, renouant avec les volumes les plus efficaces de la série.
Dans la globalité, le tome se montre efficace par ses scènes de combat nerveuses, et sa surenchère dans les rapports de puissance. Nous sommes assez loin des affrontements des débuts de la série puisque Yoshiaki Sukeno n'hésite pas à nous en mettre plein la vue, entre des techniques d'une puissance dantesque et des invocations qui rappellent parfois un certain Naruto. Et parce que Rokuro est mis sur la touche, c'est l'occasion se voir certains personnages en action, des personnages féminins forts comme Miku, Sakura et Chizuru de la famille Ioroi. On se rend alors bien compte que Tsukichimikado compte des onmyôji particulièrement redoutables, tout une escalade de puissance qui permet d'élever les rapports de force au-delà de ce à quoi on pouvait s'imaginer, preuve en est que Rokurô a encore des progrès à faire...
Alors oui, si on parle d'action et de spectacle, ce seizième tome constitue une très bonne copie. Pourtant, dans ce qui est raconté et dans la manière qu'a l'auteur de chercher à transmettre de l'émotion, tout n'est pas réussi. Le problème de ce volume n'est qu'une répercussion des débuts maladroits de l'arc de l'île Tsukichimikado : énormément de personnages ont été introduits en peu de temps, si bien qu'il est difficile d'être désormais attachés à eux. Alors, les morts présentes ne nous affectent pas vraiment. Les dilemmes des survivants sont pourtant touchants, et c'est dès lors qu'une réelle empathie sera crée entre eux et nous, mais les disparus ne nous mettent pas vraiment la larme à l'oeil, loin de là.
Pourtant, si on considère ce tome comme un déclencheur de l'évolution de quelques personnages, c'est assez réussi. On espère que ces figures gagneront en importance et ne seront pas éclipsées, car les pertes qu'elles ont subi en font désormais des combattants que nous prendrons plaisir à suivre par la suite.
La série est d'une qualité assez inégale depuis l'arc de l'île de Tsukichimikado, mais elle sait montrer ses petites fulgurances. Ce fut le cas avec le tome précédent dont la fin, pour sa violence abrupte, a su marquer. Ce seizième tome n'en n'est que la suite logique : celui-ci traite en profondeur ce double affrontement qui s'annonce aussi violent qu'intense, renouant avec les volumes les plus efficaces de la série.
Dans la globalité, le tome se montre efficace par ses scènes de combat nerveuses, et sa surenchère dans les rapports de puissance. Nous sommes assez loin des affrontements des débuts de la série puisque Yoshiaki Sukeno n'hésite pas à nous en mettre plein la vue, entre des techniques d'une puissance dantesque et des invocations qui rappellent parfois un certain Naruto. Et parce que Rokuro est mis sur la touche, c'est l'occasion se voir certains personnages en action, des personnages féminins forts comme Miku, Sakura et Chizuru de la famille Ioroi. On se rend alors bien compte que Tsukichimikado compte des onmyôji particulièrement redoutables, tout une escalade de puissance qui permet d'élever les rapports de force au-delà de ce à quoi on pouvait s'imaginer, preuve en est que Rokurô a encore des progrès à faire...
Alors oui, si on parle d'action et de spectacle, ce seizième tome constitue une très bonne copie. Pourtant, dans ce qui est raconté et dans la manière qu'a l'auteur de chercher à transmettre de l'émotion, tout n'est pas réussi. Le problème de ce volume n'est qu'une répercussion des débuts maladroits de l'arc de l'île Tsukichimikado : énormément de personnages ont été introduits en peu de temps, si bien qu'il est difficile d'être désormais attachés à eux. Alors, les morts présentes ne nous affectent pas vraiment. Les dilemmes des survivants sont pourtant touchants, et c'est dès lors qu'une réelle empathie sera crée entre eux et nous, mais les disparus ne nous mettent pas vraiment la larme à l'oeil, loin de là.
Pourtant, si on considère ce tome comme un déclencheur de l'évolution de quelques personnages, c'est assez réussi. On espère que ces figures gagneront en importance et ne seront pas éclipsées, car les pertes qu'elles ont subi en font désormais des combattants que nous prendrons plaisir à suivre par la suite.
En résulte alors un tome spectaculaire, avec ses petits moments forts, mais qui n'est pas aussi puissant que ce que l'auteur aimerait, sans doutes. Reste que le trait de Yoshiaki Sukeno reste suffisamment efficace pour permettre un divertissant haletant d'un bout à l'autre, d'autant plus que le mangaka n'hésite pas à tuer des personnages secondaires pour nourrir le ton de la bataille. Un seizième volume honnête, donc, mais dont les maladresses sont représentatives de la série, et symbolisent les difficultés de Twin Star Exorcists à être actuellement une valeur sûre du genre.
10/04/2024 