Twelve Vol.1 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 24 Novembre 2009


Dans l'Empire d'Orchis, une tradition veut que lorsque des jumeaux naissent au sein de la famille impériale, le plus jeune des deux soit le prince héritier. Cela est dû à une légende affirmant qu'Issar et Iblis, les deux dieux jumeaux, se sont autrefois affrontés, et que le combat a vu Issar, le plus jeune des deux, l'emporter. Twelve et Eleven sont dans ce cas: Twelve est l'héritier du Royaume, tandis que son frère jumeau aîné, Eleven, est considéré comme le symbole du mal mais est néanmoins respecté. Malgré tout cela, les deux jumeaux s'entendent bien, mais Twelve ignore encore les secrets de cette tradition...

Dans le cas de Twelve, le résumé au dos du volume se révèle particulièrement utile, tant on se perd facilement durant la lecture, entre une intrigue principale qui a du mal à se dégager, et les apparitions successives de nombreux personnages qu'on a du mal à distinguer les uns des autres, à commencer par tous les frères et soeurs de Twelve et Eleven, baptisés selon leur arrivée de naissance dans la famille (Eleven et Twelve sont donc respectivement les onzième et douzième enfants). Fort heureusement, tous n'apparaissent tout de même pas dès le premier volume, et certains de celles et ceux qui apparaissent dès le volume 1 arrivent à se faire reconnaissables par une caractéristique particulière... Mais pas tous, et c'est bien là le problème.
Quant au récit, s'il se révèle globalement peu clair et fait, pour l'instant, assez mal ressortir la trame principale, il arrive à se faire plus intéressant dans une fin de volume qui donne malgré tout envie de connaître la suite.

Le style graphique de Yuko Iwasa n'aide pas vraiment à mieux comprendre ce qui se passe dans ce premier tome. Son trait manque de détails mais est globalement assez limpide, mais le véritable problème vient du fait que certains protagonistes se ressemblent beaucoup, d'où une confusion par moments.

Twelve démarre lentement et de manière assez confuse, mais arrive néanmoins à éveiller la curiosité vers la fin de ce premier tome. Espérons que cette tendance se confirme par la suite.

Pour cette édition française, Ki-oon nous propose un travail convenable, auquel on reprochera principalement un papier un peu trop transparent.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs