Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 05 Août 2008
Après zatoichi proposé en format réduit par Delcourt, l’éditeur nous présente ici une nouvelle adaptation cinématographique, celle du film hitokiri – le chatiment (1969) en gegika réalisée par Hirata en 1969 mais en grand format cette fois. L’histoire est en elle-même fort intéressante, puisqu’elle voit un ronin sans revenus et sans autre moyen de subsistance que la voie du sabre devenir le jouet d’un conflit qui le dépasse, et de loin.
Le style est bien plus riche et détaillé que dans zatoichi (suivant probablement là encore le développement de style d’autres dessinateurs comme Kojima et Shirato.) Son trait s'éloigne de la clarté de l'estampe pour se charger de décors, traits et mouvements plus nerveux quittant ainsi l'ombre de masse pour une ombre de gravure aux traits se rapprochant des auteurs précédemment cités, mais non sans garder une grande netteté dans les traits et les scènes d'action sans ellipse. Hirata se montre malgré tout relativement sobre côté effusions de sang dans ce volume (choses qui ne lui est pas familière)
On appréciera plus particulièrement le soin apporté à tous les aspects de la vie dans ce Japon du milieu du 19ème siècle, témoignant encore du brutal changement subi par ce pays sur les 150 dernières années.
Le style est bien plus riche et détaillé que dans zatoichi (suivant probablement là encore le développement de style d’autres dessinateurs comme Kojima et Shirato.) Son trait s'éloigne de la clarté de l'estampe pour se charger de décors, traits et mouvements plus nerveux quittant ainsi l'ombre de masse pour une ombre de gravure aux traits se rapprochant des auteurs précédemment cités, mais non sans garder une grande netteté dans les traits et les scènes d'action sans ellipse. Hirata se montre malgré tout relativement sobre côté effusions de sang dans ce volume (choses qui ne lui est pas familière)
On appréciera plus particulièrement le soin apporté à tous les aspects de la vie dans ce Japon du milieu du 19ème siècle, témoignant encore du brutal changement subi par ce pays sur les 150 dernières années.