Toriko Vol.14 : Critiques

Critique 1

Après de nombreuses aventures partagées ensemble, Toriko accompagne Komatsu auprès de Merck, le célèbre coutelier, le seul qui pourrait lui forger une lame au niveau des talents du jeune cuisinier. L'ascension fut difficile, mais nos héros se retrouvent enfin face au fameux Merck, mais il s'avère bien différent de ce que raconte la légende…

On sait d'ores et déjà que l'auteur nous réserve de nombreuses surprises pour cette nouvelle phase des aventures de Toriko et il ne faudra pas attendre longtemps pour en avoir la confirmation : suite à une confrontation sous forme de test, il s'avère que le jeune coutelier face à nos héros n'est pas le véritable Merck, mais son disciple. Celui qu'ils cherchent a disparu depuis six ans en quête de poussière d'étoiles afin de forger ses lames. Il n'en faut pas plus pour que Toriko parte à nouveau à l'aventure.
Nos héros vont donc être séparés pour une courte période ou chacun fera ce qu'il sait faire de mieux, à savoir se battre pour Toriko et cuisiner pour Komatsu !

Cette courte partie se présente comme une sorte d'entracte entre deux grandes phases plus importantes, et aussi plus violentes. Ici pas de Gourmet Corp, pas d'ennemis surpuissants à affronter, juste un peu d'exploration et de découverte, et surtout un univers qui ne cesse de s'étendre avec des mythes et légendes qui se multiplient. L'auteur continuant de développer son univers et le lecteur s'abreuve de tout ce génie !

Suite à tout ceci, nous découvrons enfin le quatrième roi, à savoir Zébra, et ce dernier se présente comme une menace pour le monde...tout un programme !
On se doute que la rencontre avec nos héros est pour bientôt et qu'elle sera précédée et suivie par de nouvelles aventures et de nouvelles explorations, avec de nouveaux monstres et de nouveaux délires de l'auteur...et rien que la promesse de tout ceci suffit à faire notre bonheur !

Mais pour l'heure nos héros en terminent avec Merck et ses couteaux...la pause est finie, il faut s'attendre à retrouver la folie dans les prochains opus ! Et c'est tant mieux

Critique 2

Toriko et Komatsu atteignent la demeure de Merck, le célèbre coutelier qui pourrait réparer le couteau de notre cuistot en chef en plus d’indiquer à Toriko la localisation de la denrée des « Poussières d’étoiles de Merck ». Seulement, l’artisan n’est plus à son atelier depuis un moment et c’est sa disciple qui a pris le relais…

Après les excellents volumes démarrés à l’arc de la Century Soup, il est temps pour Toriko de reprendre son schéma et son rythme habituel sans pour autant s’éloigner des ambitions de la série révélées dans le volume 13, autrement dit l’entraînement de notre colosse pour atteindre le Monde Gourmet et les perfectionnements de Komatsu, devenu son partenaire officiel, pour atteindre un haut rang de cuisine.

Ce volume propose pourtant moins de combats que d’habitude. Oui, il revient sur les thématiques citées ci-dessus, mais choisit aussi de développer un pan inédit de son univers, celui de l’élaboration des couteaux et instruments de cuisines, essentiels pour la préparation d’un plat digne de ce nom. Le tout reste dans la droite lignée de la série : bien pensé et complètement farfelu par l’exégaration opérée par Mitsutoshi Shimabukuro.
Le cœur du volume captivera davantage les lecteurs puisque propose l’astucieux parallèle entre la quête de Toriko et les perfectionnements de Komatsu, permettant judicieusement de montrer les prouesses et les progrès de l’un et de l’autre, le tout en s’octroyant même une touche d’humour vraiment percutante lors de la rencontre avec Merck premier du nom, un personnage qui rompt avec les standards du genre et qui fera l’esclaffer le lecteur sans grande difficulté.

Toriko a beau se préparer au Monde Gourmet, on apprécie toutefois que Komatsu devienne une vraie vedette de l’œuvre malgré ses airs d’imbécile heureux. C’est même une histoire humaine qui le frappe dans ce volume, peu fouillé en profondeur certes, mais qui pourrait donner plus de dimension au personnage si le mangaka ne dévie pas de sa route. Et surtout, c’est la surprise de toute fin de volume qui pourra donner beaucoup d’allure au second protagoniste selon ka tournure des futurs combats…

En définitive, nous sommes face à un tome réussi, moins intense et riche que l’opus précédent, mais qui sait apporter sa pierre à l’édifice de l’histoire de Toriko tout en restant sur un format classique. Le seul reproche que l’on pourrait faire à ce tome est son dessin approximatif sur les personnages lorsqu’il ne s’agit pas de masses de muscles en plein combats, domaine ou Shimabukuro excelle. Gageons que la toute fin de tome ouvre un nouvel arc qui introduit un personnage très attendu. Forcément… on trépigne d’impatience à l’idée de l’opus prochain !