Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 22 Septembre 2009
Jeux de pouvoirs, manipulations, mensonges et trahisons, voilà le programme de huitième tome de Team Medical Dragon. L'auteur avait laissé le Docteur Akira Kato devant la pire des possibilités après le tome 7. Perdre sa thèse en même temps que sa possibilité d'accès au poste de Professeur. Ce qui signifierait par là même la fin de la série puisque l'équipe de Ryu (dragon en japonais) n'existe que pour la thèse sur l'opération Batista. La jeune femme va donc devoir tenter de tirer quelques ficelles dans l'ombre pour contrer son supérieur Noguchi. Le travail d'un médecin à l'hôpital ne se borne pas à réaliser des opérations et établir des ordonnances mais aussi à gérer le personnel, le budget, l'image d'un service... bref du travail administratif qui implique une hiérarchie et donc une lutte pour certains postes. C'est ce Nogizaki nous montre là mais de manière trop appuyée, sans doute pour être crédible. Mais il en fait trop et le lecteur s'endort devant autant de manipulations et de calculs. D'autant plus qu'à la fin du tome on découvre que le peu d'espoir qu'avait l'équipe est balayé : tout est à refaire. On en garde l'impression de tome inutile.
Pire encore le principal rival Kato s'avère être celui de Asada. Un ressort scénaristique gros comme une maison. N'est ce pas un peu trop (facile) ?
Entre les manœuvres de couloirs, le tome nous apporte quand même des choses intéressantes : les doutes de l'équipe vu encore une fois à travers Noboru et surtout la cardiologie présentée au niveau pédiatrique avec tous les problèmes que cela implique.
A l'image de la caricature de super-médecin tout droit sorti de Grey's anatomy de la couverture, ce tome 8 laisse perplexe. Taro Nogizaka ne convainc pas : il ne fait ici que reporter le problème qu'il a posé à la fin du tome 7. On attend de voir comment il va s'en sortir.