Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 22 Novembre 2021
Suite au retour du Roi des Abîmes, Satô et ses épouses ont été sauvés par Alabaster qui les a expédié in extremis dans le monde d'origine du garçon. Alors que tout espoir semblait perdu, ils font la rencontre d'Amber, la dernière des héritières des anneaux, cachée dans l'univers des humains. Cette dernière interrompt un échange torride entre Satô et Hime pour entamer le retour dans l'autre monde...
Le cinquième tome marquait un certain cap dans l'histoire assez linéaire de Tales of Wedding Rings, puis les cinq épouses du héros étaient réunies. Difficile ensuite de savoir vers quoi l'histoire allait nous mener, mais c'est d'abord une conclusion de la première grande partie de l'intrigue que nous propose le duo Maybe, sur un début de sixième opus particulièrement intense. La scène très chaude entre Satô et Hime interrompue, place à un retour à l'aventure et à l'action à travers quelques événements qui clôturent le grand premier arc, plantant en même temps les germe pour la deuxième étape du périple.
Et clairement, l'idée pour la suite de l'histoire est loin d'être la plus inventive qui soit. Certains y trouveront même un aspect cliché avec le concept de grand entraînement, à juste titre. Pourtant, l'idée de mettre davantage en avant les épouses plus que Satô est une excellente idée, ce qui pourrait amener à des développements mérités pour ces personnages qui ont bien souvent plus de potentiel et de couleur que l'élu des anneaux. Ainsi démarre un nouveau voyage en plusieurs étapes, ce qui pourrait conserver le côté ligne droite de la série, mais qu'importe si les péripéties et les évolutions proposées captent notre intérêt.
Et comme si les deux auteurs cherchaient à conserver le rythme « un volume = un personnage », c'est Hime qui profite des honneurs du premier entraînement, via l'introduction d'un nouveau personnage qui lui est lié. L'idée est simple, la demoiselle fraîchement arrivée dans le casting en ajoute un peu plus au côté frivole de la série, mais l'ensemble se révèle un poil plus subtile qu'il n'y paraît, notamment dans sa manière de faire progresser l'univers de la série et ses mécaniques fantastiques. Car l'idée de l'amour comme pouvoir du héros était jusqu'ici un prétexte bien pratique pour justifier l'aspect harem du récit et créer des power-up arrivant à point nommés. Grâce à quelques développements, l'ensemble gagne en cohérence, en plus de favoriser de possibles interactions plus vives entre Satô et ses autres épouses. A voir ce que l'ensemble donnera, donc.
Alors, toutes ces idées prennent plus de place que le côté érotique de la série, pourtant toujours assez présent, Maybe s'en donnant toujours à cœur joie à ce sujet. Mais il y a de nouvelles tentatives et une volonté d'amener l'univers un peu plus loin dans ce début de second arc, ce qu'on apprécie. Notons aussi que les auteurs puisent de nouveau dans l'œuvre de Tolkien, si bien qu'on tombe peu à peu dans la repompe pure que dans l'hommage, à force de multiplier les clins d'œil. Il est maintenant évident que Tales of Wedding Rings s'inspire ponctuellement du Seigneur des Anneaux, attention donc à ne pas tomber dans la facilité en recopiant Tolkien lors des moments opportuns.
Le cinquième tome marquait un certain cap dans l'histoire assez linéaire de Tales of Wedding Rings, puis les cinq épouses du héros étaient réunies. Difficile ensuite de savoir vers quoi l'histoire allait nous mener, mais c'est d'abord une conclusion de la première grande partie de l'intrigue que nous propose le duo Maybe, sur un début de sixième opus particulièrement intense. La scène très chaude entre Satô et Hime interrompue, place à un retour à l'aventure et à l'action à travers quelques événements qui clôturent le grand premier arc, plantant en même temps les germe pour la deuxième étape du périple.
Et clairement, l'idée pour la suite de l'histoire est loin d'être la plus inventive qui soit. Certains y trouveront même un aspect cliché avec le concept de grand entraînement, à juste titre. Pourtant, l'idée de mettre davantage en avant les épouses plus que Satô est une excellente idée, ce qui pourrait amener à des développements mérités pour ces personnages qui ont bien souvent plus de potentiel et de couleur que l'élu des anneaux. Ainsi démarre un nouveau voyage en plusieurs étapes, ce qui pourrait conserver le côté ligne droite de la série, mais qu'importe si les péripéties et les évolutions proposées captent notre intérêt.
Et comme si les deux auteurs cherchaient à conserver le rythme « un volume = un personnage », c'est Hime qui profite des honneurs du premier entraînement, via l'introduction d'un nouveau personnage qui lui est lié. L'idée est simple, la demoiselle fraîchement arrivée dans le casting en ajoute un peu plus au côté frivole de la série, mais l'ensemble se révèle un poil plus subtile qu'il n'y paraît, notamment dans sa manière de faire progresser l'univers de la série et ses mécaniques fantastiques. Car l'idée de l'amour comme pouvoir du héros était jusqu'ici un prétexte bien pratique pour justifier l'aspect harem du récit et créer des power-up arrivant à point nommés. Grâce à quelques développements, l'ensemble gagne en cohérence, en plus de favoriser de possibles interactions plus vives entre Satô et ses autres épouses. A voir ce que l'ensemble donnera, donc.
Alors, toutes ces idées prennent plus de place que le côté érotique de la série, pourtant toujours assez présent, Maybe s'en donnant toujours à cœur joie à ce sujet. Mais il y a de nouvelles tentatives et une volonté d'amener l'univers un peu plus loin dans ce début de second arc, ce qu'on apprécie. Notons aussi que les auteurs puisent de nouveau dans l'œuvre de Tolkien, si bien qu'on tombe peu à peu dans la repompe pure que dans l'hommage, à force de multiplier les clins d'œil. Il est maintenant évident que Tales of Wedding Rings s'inspire ponctuellement du Seigneur des Anneaux, attention donc à ne pas tomber dans la facilité en recopiant Tolkien lors des moments opportuns.
02/05/2025 
