Sword Art Online - Fairy Dance Vol.3 - Manga

Sword Art Online - Fairy Dance Vol.3 : Critiques

Sword Art Online - Fairy Dance

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 29 Avril 2015

Bien qu’elle n’ait réussi à s’échapper, Asuna a découvert les projets de Noboyuki Sûgo qui se sert des âmes récupérées de SAO pour mener des expériences sur la manipulation du cerveau humain. De son côté, Kirito se lance à l’assaut de l’Arbre-monde, l’ultime étape d’Alfheim Online qui semble pourtant bien trop corsée pour lui.

Nous voici déjà au dernier tome de la trilogie Fairy Dance, un volet bien plus épais que les précédents et laissant place à un volume très dense. Les rebondissements sont ainsi nombreux pour cette dernière étape de l’aventure et la conquête de l’Arbre-monde ne sera certainement pas le seul souci de Kirito. Le tome offre alors un déluge d’action et surtout beaucoup de retournements de situation, parfois habiles puisqu’ils se servent des éléments mis en place dans les deux précédents volets, et d’autres à l’allure complètement téléphonée. On pense au combat final de cet arc qui n’a rien de bien spectaculaire puisqu’il repose sur une pirouette scénaristique trop facile qui permet de régler les derniers enjeux en un claquement de doigt. A titre de comparaison, le duel contre Kayaba dans la partie Aincrad présentant davantage ce que l’on peut attendre de ce type de joute.

Avec tant d’action, Tsubasa Haduki a dû redoubler d’efforts pour offrir un dernier volume convaincant, ce qui se ressent lorsqu’il essaye de dynamiser au possible les batailles à travers des effets de sorts et d’explosions vraiment très agréable à l’œil. Subsiste alors cet éternel soucis de composition de l’action. Les batailles sont parfois difficilement lisibles, un problème qui se renforce avec le grand nombre de personnages au cœur de l’action rendant le tout difficile à bien comprendre. Nous n’avons pas de doute sur les efforts fournis par le mangaka, mais peut-être qu’une série si pêchue comme Sword Art Online était un pari trop ambitieux pour lui dans l’immédiat.

A côté de ça, on note certains développements de l’intrigue, notamment du côté des personnages. Outre la relation entre Kazuto et Suguha qui trouve un point final sans que cela nous affecte outre mesure, la justification d’un Kirito enflammé et prenant le jeu trop au sérieux est enfin donnée et bien que le tout manque d’épaisseur, c’est une bonne chose que le héros de l’œuvre soit pourvu d’un peu plus de consistance.
Enfin, on peut soulever que si d’autres arcs viennent poursuivre cette partie Fairy Dance, l’œuvre aurait très bien pu s’achever avec la conclusion proposée ici. L’après SAO est en effet montré et développé, de manière crédible puisqu’il soulève tous les soucis causés par le jeu en ligne au niveau mondiale et propose une finalité pour l’aventure de Kirito et ses compagnons, ainsi qu’une ouverture cohérente. Et pourtant, une suite existe bel et bien, reste à voir si Ototo choisira de l’éditer dans son catalogue ou si l’éditeur en restera aux deux seuls arcs parus, pour l’instant, au format vidéo en France.

Si ce troisième et dernier tome de Fairy Dance propose indéniablement du mieux avec notamment un Kirito remis à sa place de petit joueur, trois volumes pour une aventure si dense reste très léger tant il y avait d’éléments à aborder dans Alfheim Online. Le problème de Sword Art Online reste définitivement le même : A vouloir consacrer de simples petits arcs sur des jeux à l’univers immense, il reste toujours un goût amer en bouche. Et malgré quelques facilités narratives, ce dernier opus propose une conclusion convaincante pour l’arc Fairy Dance. Mais SAO est encore loin d’être fini…
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs