Sweet Room Escape Vol.2 : Critiques

Albrecht, l'homme qui poursuit Haruto de ses avances, n'était autre que le jeune héritier d'une des plus grandes compagnies hôtelières du monde, et s'est à présent installé au Japon à la fois pour le travail et pour être au plus près de celui qu'il aime. Et Haruto a eu beau, pendant longtemps, vouloir rester dans ses relations sans lendemain et éviter une relation sérieuse avec cet homme trop parfait, il ne peut que se résigner à la vérité, petit à petit: il est tombé amoureux d'Al, et se donne alors d'autant plus sérieusement au travail. Mais et si il y avait anguille sous roche ? En effet, Ray, le majordome d'Al qui semble bien décidé à séparer son maître de Haruto pour lui trouver un meilleur parti, ne cesse plus de troubler le jeune japonais avec ses déclarations: non seulement Al s'apprêterait à bientôt quitter le japon pour Londres sans en avoir informé son amant, mais en plus il paraît que le bel allemand s'apprête à se fiancer avec Mia, une ravissante jeune femme...

Assez vite dans ce deuxième et dernier tome de la série, les problèmes se confirment donc, histoire d'amener un petit peu de piment et d'entretenir le semblant d'histoire, et cela passe en premier lieu par une interrogation bien trouvée par Owal puisque Haruto pourrait se retrouver dans une situation similaire à celle qu'il a pu faire connaître à ses anciennes conquêtes: celle d'un simple sexfriend parmi d'autres à travers le monde ! Cependant,ne vous attendez pas forcément à grand chose de plus: en réalité, le scénario reste on ne peut plus basique dans ses avancées, tant la mangaka préfère rester sur des résolutions très simples et légères, ou en réalité il n'y a jamais de gros problème.

D'un côté, cela pourra décevoir une part du lectorat qui attendait éventuellement un peu plus que ça côté scénario. Mais de l'autre côté, ça laisse le temps à Owal de jouer correctement sur les deux points qui l'intéressent le plus, à commencer par l'érotisme bien sûr, dans un scénario certes prétexte mais suffisant, l'autrice ne manque aucune occasion de proposer des scènes de sexe intégralement non-censurées qui sont encore plus présentes et encore plus chaudes, d'autant plus que les ébats entre nos héros s'offre quelques variations bienvenues selon les parties du corps stimulées. Les fans de yaoi très sexy en auront pour leur compte ! Quant à l'autre point, il s'agit de l'abord de la relation entre nos héros, qui reste attendrissante dans son genre, surtout quand Al se confie soigneusement à son bien-aimé, et qu'il lui offre une belle surprise venant expliquer le titre de la série.

Derrière une histoire somme toute très convenue et simpliste, on trouve donc une oeuvre où Owal soigne avant tout ses nombreuses scènes de sexe, tout en entretenant avec une certaine tendresse et une légèreté bienvenue la relation entre ses deux personnages principaux. Le cocktail est correctement dosés dans l'ensemble, et ainsi il fait peu de doutes que Sweet Room Escape saura plaire aux fans de ce genre de boy's love très coquins.