Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 04 Février 2010
Yamato est bien décidé à intégrer l'université de Seijô pour rester près de Suzuka avec laquelle il s'est remis, et au vu de son niveau scolaire très médiocre, il se met à réviser avec acharnement et en compagnie de Suzuka le programme de l'année entière, tandis qu'il doit également donner le meilleur de lui-même aux tests de sélections sportifs.
Yamato est donc à nouveau avec Suzuka, et c'est avec plaisir que l'on constate que cette fois-ci, le couple, s'il reste maladroit du fait qu'il en est encore à ses balbutiements, paraît plus soudé, principalement parce que Suzuka se met enfin à assumer pleinement ses sentiments et perd en grande partie son côté très caractériel. Un changement bienvenue (il était temps, à deux tomes de la fin), d'autant que, même s'il y a eu quelques maladresses de la part de l'auteur, il a été assez bien amené.
Mais à peine le jeune couple passe-t-il ce cap, qu'il doit faire face à de nouveaux problèmes: l'admission à l'université de Seijô, mais aussi la première rencontre de Yamato avec le père de Suzuka, un brin bourru. Mais on constate que finalement, ces deux nouvelles épreuves n'en sont pas vraiment, ou plutôt, que Kouji Seo ne s'attarde pas dessus. Le rythme s'accélère, et l'auteur, en laissant ici se dérouler les choses sans faire dans la surenchère, apporte un petit peu plus de maturité à son histoire.
La fin de ce seizième volume aborde un nouveau cap dans la série: sur les conseils de Yasunobu, Yamato décide de passer à la vitesse supérieure avec Suzuka. Mais la jeune fille est-elle prête ? Un nouveau problème se pose donc dans le couple, et après quelques tensions, la toute fin du tome nous annonce l'arrivée d'une nouvelle étape importante dans la construction du couple Yamato/Suzuka.
Il reste toujours quelques maladresses de la part de l'auteur, qui ont tendance à décrédibiliser un peu certains passages, mais globalement, on appréciera le fait que Yamato, comme toujours depuis le début de la série, soit somme toute beaucoup moins empoté que les héros masculins de la majorité des shônen du genre, et qu'à deux tomes de la fin, le rythme commence à s'accélérer et le ton se fasse légèrement plus mature.