Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 06 Novembre 2018
La princesse Hibana, rejetée par ses pairs, et le dragon rouge imparfait Isara, lui aussi écarté par les siens, se sont trouvés, épris l'un de l'autre, et décidé d'avancer ensemble. Hibana ayant trouvé un dragon, elle est désormais devenue la Reine de Saai Roang, et peut compter sur son dragon-gardien pour la soutenir... mais cela sera-t-il suffisant ? Hibana reste encore une jeune fille, et Isara est un novice. Qui plus est, tous deux sont un peu gênés depuis le baiser qu'ils se sont échangés... Mais surtout, Suzuri, l'ancien responsable des affaires internes, est de retour, et bien qu'il soit chargé de soutenir Hibana, il ne voit pas du tout d'un bon oeil Isara... Ce début de tome est intéressant pour mettre en avant tout le chemin qu'il reste à accomplir pour nos deux héros. Hibana est, forcément, encore une Reine qui doit s'affirmer, mais ici c'est surtout le rôle d'Isara qui est remis en question: comment un dragon rouge, non pur, pourrait-il accomplir sa tâche comme il se doit ? Isara lui-même reste en plein doute, mais il a pour lui sa relation avec Hibana: la jeune fille fait entièrement confiance à celui qu'elle a choisi en écoutant son coeur, et le dragon est bien décidé à protéger celle qu'il chérit, sa Reine.
Voila qui prépare bien le terrain pour la suite, où Hibana et Isara vont avoir l'occasion de continuer de s'affirmer ! Voici que la jeune Reine est missionnée sur un territoire indépendant pour tenter de rétablir le lien passé avec le peuple des Kalkhas, qui fut bafoué par le précédent roi, en a conservé une haine farouche envers Saai Roag, et est proche de conclure ne alliance avec Reda, un autre royaume. Le rôle de Hibana est simple: regagner la confiance de ce peuple qui a connu tant d'horreurs, mais cela pourrait être plus facile à dire qu'à faire... Entre égarement en nature ou complots, Keiko Ishihara livre une partie assez riche en rebondissements, ces derniers permettant surtout d'installer quelques nouveaux visages comme Tekka et Maya, et d'approfondir encore un petit peu plus son univers. Tout n'est pas réussi: le petit côté "rival amoureux" de Tekka apparaît cliché et en trop tant il est rushé (heureusement la mangaka n'y accorde pas trop d'importance), le rôle et le passé dramatique de la petite Maya sont vite vus... tout simplement, on sent que la mangaka, comme elle l'avoue elle-même, n'a pas toujours le temps de développer les choses comme elle le voudrait, et ça donne parfois l'impression que les choses se déroulent trop vite. En revanche, le reste est vraiment joli: on voit en Tekka un homme droit et aussi fidèle en ses principes qu'Isara, on comprend l'essentiel du petit complot qui a lieu... et, surtout, on a l'occasion d'en apprendre un peu plus sur le roi et le dragon d'il y a 100 ans, dont la vie s'est achevée de manière tragique pour certaines raisons. Hibana ne risque-t-elle pas de répéter les mêmes erreurs ? Que doit-elle faire vis-à-vis d'Isara ? Pour préserver celui qu'elle chérit, ne devrait-elle pas l'éloigner d'elle ? Isara, lui, a déjà pris sa décision... Et au-delà de l'affirmation de nos deux héros, c'est alors aussi leur relation, leur amour qui grandit en se montrant toujours plus fort. C'est un aspect que la mangaka met très joliment en avant.
Voila qui prépare bien le terrain pour la suite, où Hibana et Isara vont avoir l'occasion de continuer de s'affirmer ! Voici que la jeune Reine est missionnée sur un territoire indépendant pour tenter de rétablir le lien passé avec le peuple des Kalkhas, qui fut bafoué par le précédent roi, en a conservé une haine farouche envers Saai Roag, et est proche de conclure ne alliance avec Reda, un autre royaume. Le rôle de Hibana est simple: regagner la confiance de ce peuple qui a connu tant d'horreurs, mais cela pourrait être plus facile à dire qu'à faire... Entre égarement en nature ou complots, Keiko Ishihara livre une partie assez riche en rebondissements, ces derniers permettant surtout d'installer quelques nouveaux visages comme Tekka et Maya, et d'approfondir encore un petit peu plus son univers. Tout n'est pas réussi: le petit côté "rival amoureux" de Tekka apparaît cliché et en trop tant il est rushé (heureusement la mangaka n'y accorde pas trop d'importance), le rôle et le passé dramatique de la petite Maya sont vite vus... tout simplement, on sent que la mangaka, comme elle l'avoue elle-même, n'a pas toujours le temps de développer les choses comme elle le voudrait, et ça donne parfois l'impression que les choses se déroulent trop vite. En revanche, le reste est vraiment joli: on voit en Tekka un homme droit et aussi fidèle en ses principes qu'Isara, on comprend l'essentiel du petit complot qui a lieu... et, surtout, on a l'occasion d'en apprendre un peu plus sur le roi et le dragon d'il y a 100 ans, dont la vie s'est achevée de manière tragique pour certaines raisons. Hibana ne risque-t-elle pas de répéter les mêmes erreurs ? Que doit-elle faire vis-à-vis d'Isara ? Pour préserver celui qu'elle chérit, ne devrait-elle pas l'éloigner d'elle ? Isara, lui, a déjà pris sa décision... Et au-delà de l'affirmation de nos deux héros, c'est alors aussi leur relation, leur amour qui grandit en se montrant toujours plus fort. C'est un aspect que la mangaka met très joliment en avant.
Après un premier tome plaisant, Strange Dragon confirme ses qualités. Le récit va parfois un peu trop vite, mais Keiko Ishihara livre un joli petit shôjo d'aventure, avec un univers facilement immersif et des personnages principaux qui s'affirment et évoluent. Reste désormais à voir comment tout ceci se finira dans le prochain volume !
28/11/2018 