Spiritual Princess Vol.8 - Actualité manga
Spiritual Princess Vol.8 - Manga

Spiritual Princess Vol.8 : Critiques

Machi de Uwasa no Tengu no Ko

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 04 Novembre 2019

Avec ses vieilles amies, mais aussi auprès de nouveaux camarades de classe comme la belle Maddy qu'elle admire ou tout simplement Shun qui est désormais dans la même classe qu'elle, notre chère Akihime vit à fond son année de première. Et à l'approche de l'été, la question de l'organisation de la fête du lycée se pose déjà ! Les préparatifs de cet événement vont, comme l'année précédente, animer pas mal les adolescents, mais lors du tirage au sort des activités, une surprise de taille (un coup du destin ?) attend notre attachante princesse: la voici parmi celles et ceux qui devront donner une représentation de danse en couple... avec Shun en partenaire ?!

Bien évidemment, cette situation ne va pas manquer de lancer un voile de doute supplémentaire dans l'esprit et dans le coeur de notre héroïne. Tout d'abord, Aki continue de nous charmer pour son côté "lycéenne normale": elle en a elle-même conscience, elle est nulle en danse et elle va donc devoir redoubler d'efforts, ne serait-ce que pour bien retenir la chorégraphie. On connaissait déjà la Aki dans la une, la Aki immature, la Aki naïve, la Aki un peu bête... A cela s'ajoute la Aki piètre danseuse. Mais la jeune fille n'a aucunement intention de lâcher prise: elle pourrait céder sa place à une autre, mas ne le veut pas. Et entre ça et ses petits défauts, elle apparaît toujours aussi attachante dans son quotidien de lycéenne normale, où elle vit ses petits problèmes d'adolescente, partage beaucoup de choses avec ses amies et ses camarades de classe...

Et pourtant, on ne sait que trop bien qu'Aki, en bonne fille du tengu Kôtoku, n'est pas tout fait normale. Plein de petits signes (comme son appétit d'ogre, sa force physique ou ses cheveux) et de moments passés dans la montagne avec Shun, Moiji et les autres ont déjà défilé en nous montrant toujours à quel point la part de tranche de vie adolescente et celle de fantastique folklorique se mêlent bien. Mais depuis quelque temps, certaines interrogations sur le futur, sur la menace des démons sur les tengus, sont apparues, et elles se font encore sentir ici. De son côté, Aki le ressent bien elle aussi, à l'heure où les questions d'orientation après le lycée se posent déjà: elle ne sait pas de quoi va être fait son avenir, et, de par son statut particulier, elle a même peur de devenir autre chose que ce qu'elle est actuellement...

"Les cigales et les lucioles se débarrassent de leur vieille enveloppe pour s'envoler... et j'ai l'impression que... moi aussi, un jour..."

Ces tourments, elle en fait même part à un garçon qui est désormais clairement voué à occuper une autre place pour elle: Shun. En plus d'être une adolescente vivant son quotidien de lycéenne et une fille de tengu en formation, Akihime est aussi, bel et bien, une jeune fille s'éveillant à l'amour. A travers toutes les petites réactions qu'elle pouvait avoir depuis quelques tomes vis-à-vis de Shun, on sentait bien que quelque chose évoluait en notre héroïne, et l'heure est peut-être venue pour elle d'en prendre conscience...

Et elle n'est pas la seule dans ce cas, puisque l'une des qualités de la mangaka Nao Iwamoto est de ne jamais négliger les personnages secondaires qui sont auprès d'Aki. Ici, on pense en particulier à Akazawa, dont le lien avec le renard Saburôbô pourrait bien prendre un virage étonnant... Entre sentiments et désir de sauver la boutique familiale, comment les choses tourneront-elles pour Akazawa, qui s'était déjà tracé un avenir tout fait dans son esprit ? Et puis, lors de l'épreuve de courage de la fin de tome, il y a aussi le cas de Kin, très bien exposé, dès lors qu'elle passe un moment privilégié avec Nekomachi sous les étoiles.

Sous le dessin toujours aussi joli (certains décors sont à tomber) d'Iwamoto, Spiritual Princess confirme encore tout son charme. La mangaka soigne ses personnages, mêle toujours aussi divinement les aspect de tranche de vie adolescente à la part fantastique et folklorique, tout en continuant d'esquisser de futurs enjeux qui pourraient devenir un peu plus intenses.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction