Seed of love Vol.7 - Actualité manga

Seed of love Vol.7 : Critiques

Sprout

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 06 Mars 2012

« L’amour… c’est si marrant que ça ? »


C’est sans artifice qu’Atsuko Namba termine Seed of Love. Elle prend soin d’aborder les histoires de chacun des personnages, d’y mettre une fin suffisamment intéressante pour permettre au lecteur de passer à la suite, sans rester sur sa faim. Bien évidemment, ce sont les entrevues entre Miku et Sohei, et surtout celle de Miku et Miyu, qui retiennent le plus notre attention. C’est le peu de paroles, les attitudes qu’ont les deux filles l’une envers l’autre, et surtout le silence, qui font de ce moment un instant fort. Depuis le début, on attendait la confrontation entre les rivales, et voilà chose faite. C’est avec douceur et délicatesse que la mangaka réussit à nous faire part de la bonté, de l’amour, mais aussi de la sincérité des deux jeunes filles. Ce passage, touchant, bien qu’il soit si attendu, marque malheureusement la fin de la série. Il en va de même pour la relation entre Miku et Sohei, qui évolue dans un sens que certains lecteurs attendaient.


La famille est bien entendue encore au centre de ce dernier volume, et c’est d’ailleurs la force des relations qu’il est possible de nouer avec des êtres, qui fait toute l’originalité de cette série. Monsieur et Madame Ikenouchi sont adorables, et ont un fils et une fille tout aussi mignons. La force des liens qu’ils ont réussi à créer avec les pensionnaires sont ici mis en avant. Par conséquent, au-delà des histoires d’amour entre les héroïnes et Sohei, l’amitié forte, ou plutôt, le sentiment de famille unie, est une dimension de la série qui domine ce dernier volume.

Voilà donc une fin pleine de bons sentiments, trop peut-être pour certains lecteurs. Malgré cela, on apprécie cette lecture du début à la fin : les expressions de visage de chacun, leurs réactions, mais aussi la mise en page et les zooms, vues de profil et en tous genres, sont des éléments qui participent à notre plaisir. Atsuko Namba nous donne le plaisir de lire une fin satisfaisante, bien menée, plus ou moins niaise, mais surtout, qui ne nuit pas à la qualité des six volumes précédents.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
LoveHina
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs