Saint Seiya - The Lost Canvas - Hades Vol.8 - Actualité manga
Saint Seiya - The Lost Canvas - Hades Vol.8 - Manga

Saint Seiya - The Lost Canvas - Hades Vol.8 : Critiques

Saint Seiya - Lost Canvas - Meiō Shinwa

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 20 Octobre 2009

L’aventure Lost Canvas se poursuit pour le meilleur et…le meilleur ! Un nouveau chevalier d’or est à l’honneur après Albafica du Poisson, Asmita de la Vierge et Aldébaran du Taureau, c’est au tour de Manigoldo du Cancer ! Et comme ses prédécesseurs, il est bien différent du chevalier avec lequel il partagera son armure dans la série d’origine !
Alors que dés son apparition l’auteur a fait planer le doute, il ne sera pas la bête sanguinaire qu’était DeathMask…on se retrouve avec un chevalier fanfaron, amusant, presque taquin qui passe son temps à se moquer de ses adversaires en leur balançant des petites vannes…il possède véritablement une personnalité ! D’autant plus que l’auteur introduit un petit flash back le présentant enfant…vraiment de quoi nous satisfaire.
Bien sur les mauvaises langues reprocheront au titre, une certaine redondance malgré une approche différente et originale de la première série, et ils auront raison : depuis le début, dés qu’un chevalier d’or fait son apparition, il brille le temps d’un court moment, en impose par sa puissance et se sacrifie héroïquement pour la bonne cause…on aurait bien entendu préféré qu’ils soient tous plus présents ou au moins utilisés à plusieurs reprises (même si leur mort à tous ne fait aucun doute, du fait de la cohérence avec la première série). Et c’est également dommage que les premiers sacrifiés soient ceux que l’on voyaient le moins dans la série originelle… voilà pour les défauts !

A coté de ça, l’auteur trouve le moyen de développer encore l’univers de la série, en présentant le grand pope actuel, en créant des liens maître-élèves, presque des liens de filiation, venant approfondir la présente série et renforçant son identité propre ! Elle se permet de donner naissance à de nouvelles techniques inédites pour le chevalier du Cancer qui avait été jusque là sous exploité, vraiment de quoi combler les fans !
Et surtout, terminée la linéarité que l’on pouvait reprocher au titre, du moins à l’original, l’auteur va ici sauter les étapes, alors que tous les spectres ne sont pas vaincus, que les Juges des enfers sont encore là, Manigoldo et son maître vont directement s’attaquer à Thanatos, le Dieu de la Mort, rien que ça…un surprise de taille qui vient encore confirmer l’émancipation au titre d’origine ! Et si on ne cesse de le répéter depuis quelques tomes, cela se confirme encore un peu plus, car malgré tout, la comparaison se fait malgré nous…mais c’est avec des volumes comme celui ci, de cette qualité et contenant ces surprises là que la série conquiert peu à peu son indépendance…tout en sachant se montrer fidèle et respectueuse de son aîné…paradoxe dites vous ? Pas du tout ! Tel un enfant qui s’appuie sur le modèle de son parent, Lost Canvas s’est fait « un prénom » (pour rester dans la métaphore filiale) et va peut être dépasser la génération précédente !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs