Saint Seiya Deluxe Vol.11 : Critiques

La menace du sanctuaire enfin éteinte, Seiya et ses compagnons peuvent désormais panser leurs blessures. Les pauvres chevaliers de bronze sont d’ailleurs tous dans un état des plus critiques. Mais il ne faudra cependant pas attendre longtemps avant de voir une nouvelle menace planer à l’horizon. Il semblerait, en effet, que Poséidon, le seigneur des océans, se soit réincarné et qu’il soit bien décidé à prendre le contrôle de la Terre à l’aide de ses chevaliers servants, les marinas !

Ce onzième opus de la version deluxe de Saint Seiya ouvre donc un nouvel arc et, ce, sur les chapeaux de roues. L’auteur va profiter de la mise en place des différents éléments relatifs au réveil du dieu des mers pour mettre quelque peu en avant les chevaliers d’or, offrant au passage quelques séquences tragiques qui peinent ceci dit à susciter un semblant d’émotion tout en lésinant pas, par contre, sur les incohérences. Mais il ne tardera pas à recentrer son récit sur Seiya et ses compagnons, faisant fi de leur état pour les relancer presque immédiatement sur le champ de bataille. Rapidement, on pourra noter une certaine redondance dans la façon dont se déroulent les évènements de cet opus. D’un côté on a Saori dont la vie est en danger et qui contraint ses chevaliers à la sauver dans un temps imparti, de l’autre on a nos chevaliers de bronze qui devront éliminer un à un les marinas de Poséidon. Bref, on se croirait presque revenu au Sanctuaire, sauf que le cadre sera cette fois-ci quelque peu différent.

Mais ce tome, s’il aurait pu faire preuve de davantage d’originalité dans la forme, ne se montrera pas décevant pour autant dans la mesure où il nous apportera tout ce que l’on attend de la série. Kurumada se fait et nous fait plaisir en remodelant quelque peu les armures que l’on connait bien et nous fait déjà profiter de quelques affrontements mettant en avant les nouveaux ennemis à abattre et leur style de combat qui eux se montreront déjà plus atypiques. En outre, on pourra une nouvelle fois se régaler devant quelques planches particulières réussies mettant parfaitement bien en exergue la puissance dégagée par les assauts des uns et des autres. Ceci dit, on sent bien qu’on est encore face à une simple mise en bouche et le charisme du premier marina à combattre est plus que relatif.

Voila donc l’arc de Poséidon qui s’ouvre avec ce onzième tome. Ce n’est clairement pas le plus mémorable de la série et ses principaux défauts nous apparaissent bien vite mais tout n’est pas à jeter non plus, loin de là, et l’on prend malgré tout plaisir à découvrir la nouvelle menace qui plane au dessus de la tête des chevaliers de bronze !