Sacrée mamie (une) Vol.4 - Actualité manga
Sacrée mamie (une) Vol.4 - Manga

Sacrée mamie (une) Vol.4 : Critiques

Gabai - Saga no Gabai Baachan

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 18 Février 2010

La petite vie d'Akihiro se poursuit au côté de sa Sacrée Mamie, toujours pleine de vie, d'espoir et d'émotion. On retrouve encore la même recette que dans les trois premiers volumes mais il s'agit là d'une recette qui fonctionne à merveille (même si cette fois grand-mère est un peu en retrait).
Trois évènements vont venir bouleverser l'existence de notre petit héros. Akihiro va d'abord se faire un nouvel ami,comme dans le tome précédent, à la différence que celui-ci est du genre timide et effacé. Le pire est à craindre quand il se retrouve coincés dans une vieille bâtisse. Une belle partie de rigolade. La classe du garçon va ensuite recevoir la visite d'une fillette appartenant à un théâtre ambulant. On verra naitre un peu de tension entre les enfants et cette « étrangère ». Et c'est Nanri à son tour, après être rentré dans une relation classique de répulsion/attirance, qui se voit éprouver ses premières émotions amoureuses. Un moment touchant et plein d'émotion. La fin de ce tome nous parlera d'un grand-père qui a abandonné toute sa fortune pour respecter la volonté de l'amour de sa vie. Encore une fois la morale est simple, « l'argent ne fait pas le bonheur » ou l'amour compte plus que l'argent, mais on ne se retrouve pas avec un bonbon trop sucré.
Chaque nouvelle aventure d'Akihiro se veut touchante, pleine d'humour et d'émotion. Pas de « c'était mieux avant », jamais de sentiment mielleux, on voit juste le plaisir d'un enfant à profiter de la vie simplement, à jouir de ce qu'il a, sans se morfondre. Un enfant qui voit toujours les choses de manière optimiste grâce à une mamie étonnante.

Saburo Ishikawa continue de raconter avec talent la vie de ce petit garçon devenu un comique reconnu. Son trait se veut toujours aussi entre-deux-âges, un peu vieillot mais néanmoins très moderne dans sa mise en page. Un titre très dynamique bien que les sujets abordés soient souvent calmes voire dramatiques. Mais l'auteur ne fait que reprendre les mots de Yoshichi Shimada, avant tout humoriste. On comprend donc pourquoi malgré la gravité des faits, on voit transparaitre au maximum joie et bonne humeur. Un Carpe Diem significatif et contagieux pour le lecteur qui ne se lasse pas de découvrir le petit univers de Saga.

En fin de tome, quelques pages nous font découvrir le vrai Nanri (et le vrai Akihiro Oo). De quoi réjouir les lecteurs qui découvriront « en vrai » quelques décors de ce manga en attendant avec impatience la suite de cet excellent titre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Blacksheep
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs