Sabre de Shibito (le) Vol.7 - Actualité manga

Sabre de Shibito (le) Vol.7 : Critiques

Shibito no ken

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 09 Septembre 2009

Shibito affronte la marionnette géante du mystérieux Ranken, controlée par le jeune Oda Nobunaga. Mais leur duel est perturbé par un aigle géant qui vient ravir dame Yuri sous leurs yeux, l'emportant vers les territoires du seigneur Shingen Takeda.

Hideyuki Kikuchi, auteur de la célèbre série de romans Vampire Hunter D, prend ici ses aises avec l'histoire médiévale du Japon. Il fait agir Shibito Saezuki, être surnaturel oublié par l'Histoire. Le destin de Shibito est de devenir maitre du Japon mais c'est sans compter sur Nobunaga, personnage historique important car il deviendra le véritable maitre du pays.
Pour cet avant-dernier volume, alors qu'on s'attend à un combat à mort entre Shibito et Nobunaga, les choses tournent court et voilà Shibito parti secourir sa belle princesse en danger. On passe du coq à l'âne avec des résurrections, des ninjas, des stratèges qui sont en fait des shamans... et on se demande bien où l'auteur veut en venir avec tout ça ! Même si le trait si particulier de Kakurai se révèle efficace pour les scènes d'action, on est perdu ! Comment va finir cette histoire, comment Shibito disparaitra-t-il au profit de Nobunaga en un seul tome ? L'auteur peut-il encore dénouer les noeuds de son récit de manière convaincante ?

On ne sait toujours pas sur quel pied danser avec cette série : tantôt ambitieuse, désirant montrer les coulisses de l'Histoire japonaise à travers une vision fantastique, tantôt confuse, faisant appel à de nombreux anachronismes et éléments disparates qui compliquent inutilement le récit. Et alors qu'on arrive à l'avant dernier tome de la série, le Sabre de Shibito s'avère être une série médiocre, trop confuse pour qu'on lui trouve plus d'intérêt qu'un "vite lu, vite oublié". Le travail de 12 bis sur ce titre est très correct, on pourra cependant signaler l'absence des noms des auteurs sur la couverture, oubliés qu'ils sont depuis déjà quelques tomes.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Blacksheep
11 20
Note de la rédaction