Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 27 Novembre 2017
Critique 2
Ayumi s’est faite à nouveau piéger par Zenko et Shirô. Alors qu’elle pensait rejoindre son ancien petit ami, Ayumi se retrouve face à son ennemie Zenko. Là elle assiste à une dispute entre Shirô et Kaga qui devient violente au point qu’ils basculent tous les deux dans le vide… Or, la lune est couleur rouge sang et voilà que Shirô et Kaga ont également changé de corps.
Après que l’auteur avait tenté de nous faire douter dans le tome précédent, le véritable visage de Shirô nous est révélé. Nous ne sommes donc pas du tout surpris de la tournure des événements… Mais, vu que nous sommes au tome final, il faut trouver la solution pour que tout le monde retrouve son corps d’origine. Or, pour qu’Ayumi retrouve son corps, il faudra que Zenko accepte de coopérer et c’est là que le centre de l’intrigue se situe. En effet, Zenko, elle qui a souffert, qui ne se sentait pas accepter, ne coopéra pas aussi facilement pour revenir dans le corps qu’elle détestait tant. L’auteur utilise à bon escient la mère de Zenko et l’amour qui peut unir la mère avec sa fille. Mais le long et interminable passage où Zenko refuse tout dialogue et part complètement en hystérie n’écoutant personne ni ses camarades de classe ni sa mère est d’une lourdeur... Plus de cinquante pages où concrètement tout tourne en rond…
Certains adoreront cette série et d’autres trouveront qu’elle a énormément de défauts. Un cercle familial peut développé, des sentiments exacerbés pour Zenko qui sont un peu trop extrêmes, des retournements de situation trop prévisibles et pour finir une fin complètement décevante.
Critique 1
La dernière Lune Rouge qui a eu lieu a eu des conséquences terribles : après Uminé et Ayumi, c'est au tour de Shirô et Kaga se changer de corps, suite visiblement à une volonté du premier des deux. Au-delà du choc, qui en souffrira le plus ? Tandis que Shirô dévoile enfin ses véritables intentions, et alors qu'un moyen pour chacun de retrouver son corps semble exister, Uminé toujours dans le corps d'Ayumi doit faire le point sur elle-même : en plus de devoir reconsidérer son amour pour Shirô qui est désormais dans le corps de Kaga qu'elle déteste, la jeune fille doit se rendre à l'évidence : elle n'a pas réussi à changer...
Le plan devant permettre à chacun de retrouver son corps demande une coopération et une ocnfiance sans failles entre les quatre adolescents. Mais Uminé, qui a le sentiment de ne plus avoir sa place nulle part, acceptera-t-elle seulement, ou commettra-t-elle l'irréparable ?
Dans ce troisième et dernier tome de Rouge Eclipse, la tension s'accélère autour d'une accumulation d'événements. Concrètement, Shiki Kawabata n'évite pas quelques éléments "too much" (comme par hasard, le phénomène de la Lune Rouge est sur le point de disparaître définitivement juste maintenant) et des exagérations assez clichés dans la dernière ligne droite, mais le fait est que ça fonctionne très bien, car la mangaka a su auparavant, tout au long de la série, dépeindre tout le mal-être d'Uminé ainsi que l'évolution des personnages dans leur façon de se voir.
Ce qu'on apprécie aussi beaucoup, c'est le rôle de la mère de Zenko. On sentait bien depuis le tome 2 que la situation familiale des Uminé était difficile, et ici, sans forcément entrer dans les détails, Kawabata parvient à faire ressortir beaucoup de chose sur le rôle parental et sur le lien mère-fille. Même si le tout reste un peu stéréotype, la narration assez directe et sans détours de l'autrice donne une vraie impression de franchise, qui parvient à émouvoir.
Esquissant de belles choses autour du pardon, de l'importance de regarder les autres, de l'identité, ou simplement de la confiance en soi, le final de Rouge Eclipse souligne surtout une autre chose importante : il ne suffit pas de changer de corps pour devenir une autre personne. Changer, s'ouvrir aux autres et apprendre à s'aimer demander un effort sur soi ainsi peut-être qu'un effort de l'entourage.
En trois volumes, Rouge Eclipse s'avère être une courte série vraiment jolie, surtout quand on pense qu'il s'agit de la toute première série longue d'une jeune mangaka qui s'annonce dès lors très prometteuse.
Prenez également le temps de lire les quelques pages bonus de la mangaka, où elle expliquer certains jeux de mots sur les noms de ses personnages !
Ayumi s’est faite à nouveau piéger par Zenko et Shirô. Alors qu’elle pensait rejoindre son ancien petit ami, Ayumi se retrouve face à son ennemie Zenko. Là elle assiste à une dispute entre Shirô et Kaga qui devient violente au point qu’ils basculent tous les deux dans le vide… Or, la lune est couleur rouge sang et voilà que Shirô et Kaga ont également changé de corps.
Après que l’auteur avait tenté de nous faire douter dans le tome précédent, le véritable visage de Shirô nous est révélé. Nous ne sommes donc pas du tout surpris de la tournure des événements… Mais, vu que nous sommes au tome final, il faut trouver la solution pour que tout le monde retrouve son corps d’origine. Or, pour qu’Ayumi retrouve son corps, il faudra que Zenko accepte de coopérer et c’est là que le centre de l’intrigue se situe. En effet, Zenko, elle qui a souffert, qui ne se sentait pas accepter, ne coopéra pas aussi facilement pour revenir dans le corps qu’elle détestait tant. L’auteur utilise à bon escient la mère de Zenko et l’amour qui peut unir la mère avec sa fille. Mais le long et interminable passage où Zenko refuse tout dialogue et part complètement en hystérie n’écoutant personne ni ses camarades de classe ni sa mère est d’une lourdeur... Plus de cinquante pages où concrètement tout tourne en rond…
Certains adoreront cette série et d’autres trouveront qu’elle a énormément de défauts. Un cercle familial peut développé, des sentiments exacerbés pour Zenko qui sont un peu trop extrêmes, des retournements de situation trop prévisibles et pour finir une fin complètement décevante.
Critique 1
La dernière Lune Rouge qui a eu lieu a eu des conséquences terribles : après Uminé et Ayumi, c'est au tour de Shirô et Kaga se changer de corps, suite visiblement à une volonté du premier des deux. Au-delà du choc, qui en souffrira le plus ? Tandis que Shirô dévoile enfin ses véritables intentions, et alors qu'un moyen pour chacun de retrouver son corps semble exister, Uminé toujours dans le corps d'Ayumi doit faire le point sur elle-même : en plus de devoir reconsidérer son amour pour Shirô qui est désormais dans le corps de Kaga qu'elle déteste, la jeune fille doit se rendre à l'évidence : elle n'a pas réussi à changer...
Le plan devant permettre à chacun de retrouver son corps demande une coopération et une ocnfiance sans failles entre les quatre adolescents. Mais Uminé, qui a le sentiment de ne plus avoir sa place nulle part, acceptera-t-elle seulement, ou commettra-t-elle l'irréparable ?
Dans ce troisième et dernier tome de Rouge Eclipse, la tension s'accélère autour d'une accumulation d'événements. Concrètement, Shiki Kawabata n'évite pas quelques éléments "too much" (comme par hasard, le phénomène de la Lune Rouge est sur le point de disparaître définitivement juste maintenant) et des exagérations assez clichés dans la dernière ligne droite, mais le fait est que ça fonctionne très bien, car la mangaka a su auparavant, tout au long de la série, dépeindre tout le mal-être d'Uminé ainsi que l'évolution des personnages dans leur façon de se voir.
Ce qu'on apprécie aussi beaucoup, c'est le rôle de la mère de Zenko. On sentait bien depuis le tome 2 que la situation familiale des Uminé était difficile, et ici, sans forcément entrer dans les détails, Kawabata parvient à faire ressortir beaucoup de chose sur le rôle parental et sur le lien mère-fille. Même si le tout reste un peu stéréotype, la narration assez directe et sans détours de l'autrice donne une vraie impression de franchise, qui parvient à émouvoir.
Esquissant de belles choses autour du pardon, de l'importance de regarder les autres, de l'identité, ou simplement de la confiance en soi, le final de Rouge Eclipse souligne surtout une autre chose importante : il ne suffit pas de changer de corps pour devenir une autre personne. Changer, s'ouvrir aux autres et apprendre à s'aimer demander un effort sur soi ainsi peut-être qu'un effort de l'entourage.
En trois volumes, Rouge Eclipse s'avère être une courte série vraiment jolie, surtout quand on pense qu'il s'agit de la toute première série longue d'une jeune mangaka qui s'annonce dès lors très prometteuse.
Prenez également le temps de lire les quelques pages bonus de la mangaka, où elle expliquer certains jeux de mots sur les noms de ses personnages !