Ristorante Paradiso : Critiques

L’éditeur Kana décide de nous servir l’entrée et le plat de résistance en même temps en sortant Restaurant Paradiso et Gente le 22 janvier dernier. Il faut avouer que le choix est judicieux. Étant donné le plaisir que procure la lecture du One shot, on se retournera forcément vers la série. Bien vu Kana…
L’histoire prend place dans un restaurant italien de la capitale romaine. Le patron et le personnel ont tous un point commun, ce sont des gentlemen de plus de 50 ans qui font se pâmer les clientes. En effet la femme du patron estime que les hommes mûre, avenant et « presbyte » sont à même de plaire et de fidéliser une clientèle féminine importante. Un soir, une jeune fille se présente à la porte de la « Casetta dell’orso » bien décidée à annoncer à son beau-père, le patron du restaurant, son existence que cache sa mère depuis tant d’année. En effet, au début de leur relation, il avait manifesté une réticence quant au fait de fréquenter une femme avec des enfants. Nicoletta qui a à l’âge de six ans a été « cachée » chez ses grands parents par sa mère, veut aujourd’hui s’affirmer au grand jour.
C’est avec talent que Natsume Ono nous décrit le personnel de la « Casetta dell’orso », la cabane de l’ours. Le quotidien des personnages est clairement huilé. Depuis des années tout est parfaitement en place et cela semble convenir parfaitement. Mais Nicoletta, en arrivant ce fameux soir, va réellement changer la vie de certains.
Tout d’abord cette relation avec sa mère qui a été jusqu’à présent inexistante. Même si elle s’est sentie abandonnée et rejetée, Nicoletta n’a pas d’animosité envers elle et fait l’effort de la comprendre et d’accepter de garder son secret pour elle. Elle voit à qu’elle point elle est heureuse et ne veux pas lui gâcher l’existence en risquant de la voir perdre son amour.
Cependant Nicoletta choisira de travailler dans le restaurant, elle est, malgré elle tombé sous le charme de Claudio, un des serveurs, évidement bien plus âgé qu’elle. Elle ne peut résister à l’attraction que cet homme à sur elle. Le choix de la jeune fille de 21 ans sont extrêmement mature et réfléchit, aucun des autres personnages ne s’y trompent.
Tout comme l’histoire qui nous est contée, le style graphique est à la fois simple et beau, les expressions ressortent clairement sur les traits des visages, l’auteur sait véhiculer les émotions.
Cette œuvre ne laisse pas indifférent, de grands thèmes y sont abordés et traiter avec simplicité, le pardon, l’amour intergénérationnel, les relations mère fille… Tous semble se dérouler si naturellement que cela semble facile. C’est le cœur léger que vous laissera ce tableau de « tranches de vie » dépeintes avec sensibilité.