Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 30 Juin 2021
Voici déjà quatre ans que Mitsuomi et Yamato se sont rencontrés, et trois ans que l'un a avoué à l'autre son amour. Depuis, les deux hommes, proches de la trentaine désormais, ont continué leur occupations, notamment professionnelles, au sein du village. Ils sont devenus inséparables, chacun d'eux comblant les manques de l'autre. Et pourtant, si la force de leur relation ne fait aucun doute, tout le monde s'interroge, y compris les principaux concernés eux-mêmes: cette relation, quelle est sa nature exactement? Après tout, ils ne se sont jamais officiellement mis en couple...
En effet, depuis la déclaration d'il y a trois ans, ni Mitsuomi ni Yamato n'a réaffirmé ses sentiments. Simplement, ils ont conscience d'être tout l'un pour l'autre, ils n'ont aps forcément le besoin de se le dire, et ça leur va très bien... Mais pour combien de temps encore ? Dans le paysage rural de son village natal, Mitsuomi en particulier se questionne, notamment en voyant son entourage évoluer. Tandis que Harada se marie et est donc sur le point de fonder un foyer avec sa dulcinée. Et les interrogations sur la relation exacte entre nos deux héros est précisément au coeur de ce deuxième volet de Restart.
Sont-ils des amants ? De simples amis quasiment fusionnels ? Des amoureux tels que le conçoit la société ? Ou autre chose encore ? Comprendre la nature de cette relation devient un désir pour Mitsuomi en particulier, ce qui passe par plusieurs choses ici. Tout d'abord, la perspective de se lier officiellement avec celui qu'il aime, par exemple par un PACS dont il ignorait l'existence... mais est-ce que Yamato voudrait aussi ? Mais aussi par l'intermédiaire des proches de nos héros, qui sont autant de moyens pour les aider à avancer un peu plus, que ce soit la mère de Mitsuomi quand son fils l'interroge sur de possibles rumeurs concernant la façon dont on les voit peut-être, le grand-père Tamai qui souhaite le meilleur pour Yamato quand il ne sera plus là, Harada qui reste un pote précieux, ou même la dénommée Minami Ochi, une vieille connaissance de Mitsuomi qui va le pousser à prendre encore un peu plus de recul sur ses réflexions, ou encore Manabu Higuchi, un ancien collègue de Mitsuomi qui aimerait faire revenir ce dernier pour travailler avec lui.
Que ce soit sur le plan relationnel ou sur le plan professionnel, les personnages ont alors des choix à faire, choix confortant les avancées qu'ils veulent pour eux-mêmes, tout en leur permettant d'être encore un peu plus sincère l'un envers l'autre. Et dans l'ensemble, la mangaka Cocomi gère vraiment joliment les choses, pour nous amener jusqu'à une fin suffisamment aboutie et apportant une certaine concrétisation à la relation assez unique des deux héros. En somme, il s'agit d'une suite réussie, et servie dans les mêmes qualités d'édition que le premier one-shot.
En effet, depuis la déclaration d'il y a trois ans, ni Mitsuomi ni Yamato n'a réaffirmé ses sentiments. Simplement, ils ont conscience d'être tout l'un pour l'autre, ils n'ont aps forcément le besoin de se le dire, et ça leur va très bien... Mais pour combien de temps encore ? Dans le paysage rural de son village natal, Mitsuomi en particulier se questionne, notamment en voyant son entourage évoluer. Tandis que Harada se marie et est donc sur le point de fonder un foyer avec sa dulcinée. Et les interrogations sur la relation exacte entre nos deux héros est précisément au coeur de ce deuxième volet de Restart.
Sont-ils des amants ? De simples amis quasiment fusionnels ? Des amoureux tels que le conçoit la société ? Ou autre chose encore ? Comprendre la nature de cette relation devient un désir pour Mitsuomi en particulier, ce qui passe par plusieurs choses ici. Tout d'abord, la perspective de se lier officiellement avec celui qu'il aime, par exemple par un PACS dont il ignorait l'existence... mais est-ce que Yamato voudrait aussi ? Mais aussi par l'intermédiaire des proches de nos héros, qui sont autant de moyens pour les aider à avancer un peu plus, que ce soit la mère de Mitsuomi quand son fils l'interroge sur de possibles rumeurs concernant la façon dont on les voit peut-être, le grand-père Tamai qui souhaite le meilleur pour Yamato quand il ne sera plus là, Harada qui reste un pote précieux, ou même la dénommée Minami Ochi, une vieille connaissance de Mitsuomi qui va le pousser à prendre encore un peu plus de recul sur ses réflexions, ou encore Manabu Higuchi, un ancien collègue de Mitsuomi qui aimerait faire revenir ce dernier pour travailler avec lui.
Que ce soit sur le plan relationnel ou sur le plan professionnel, les personnages ont alors des choix à faire, choix confortant les avancées qu'ils veulent pour eux-mêmes, tout en leur permettant d'être encore un peu plus sincère l'un envers l'autre. Et dans l'ensemble, la mangaka Cocomi gère vraiment joliment les choses, pour nous amener jusqu'à une fin suffisamment aboutie et apportant une certaine concrétisation à la relation assez unique des deux héros. En somme, il s'agit d'une suite réussie, et servie dans les mêmes qualités d'édition que le premier one-shot.
24/05/2021 