Q and A Vol.3 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 21 Mars 2013

Tandis qu'Atsushi continue de s'habituer à la présence de son frère défunt à ses côtés, les choses bougent un petit peu autour de lui : Shinobu et Ichiro se font un peu plus présents, Kosei a peut-être enfin une chance de faire publier l'un de ses médiocres récits d'horreur, le club d'athlétisme accueille un nouveau coach aussi autoritaire que vicieux et qui risque de faire des étincelles aux côtés de Jinno...

Pour le reste, Mitsuru Adachi se contente une nouvelle fois de ses petites recettes classiques faites de petits gags, de piques bon enfant envers son éditeur, de petits moments où il se met en scène, de culottes entrevues ici et là... Le tout fait plus ou moins mouche, certains passages étant très agréables, tandis que d'autres sont désespérément répétitifs ou trop faciles.
La facilité et les grosses coïncidences sont d'ailleurs ce qui caractérise certains choix scénaristiques, à l'image de l'identité du père de Shinobu, de celle du vieil homme que sauve Atsushi, ou de la toute dernière page du tome. En somme, il faut tout simplement dire que ces coïncidences sont un peu trop nombreuses, et permettent surtout à Mitsuru Adachi de faire tranquillement évoluer son histoire par petites doses sans vraiment se fouler. Certains seront irrités par cet aspect qui peut rendre l'ensemble assez insipide, tandis que d'autres resteront séduits par ces petits rebondissements pas prise de tête et qui peuvent être amusants.

Avec ce tome 3 plus que jamais, Q and A se présente donc comme du Adachi tranche de vie très facile, où l'auteur ne se foule pas vraiment et se contente d'offrir tous ses classiques dans un contenu très léger. Si l'on accepte cet état de fait, la lecture reste agréable car les talents narratifs et visuels de l'auteur sont toujours là, et il faut aussi avouer que les quelques évolutions, qu'elles soient très grosses ou un peu mieux fichues, empêchent le tout de tomber dans une trop grande lassitude.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction