Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 17 Novembre 2023
L'attente fut longue jusqu'à la sortie de ce troisième volume de Pseudo Harem puisque le tome 2 est paru en février dernier, et entretemps une jolie nouvelle est venue égayer les fans de l'oeuvre de Yu Saito avec l'annonce, en avril dernier, d'une future adaptation animée qui est sans date pour le moment. En attendant de découvrir celle-ci, replongeons-nous déjà avec plaisir dans les nouvelles petites péripéties du quotidien proposées par ce volume 3, où notre attachante Rin Nanakura va encore se décarcasser afin d'interpréter au mieux ses différentes personnalité, le tout pour les beaux yeux de son bien-aimé Kitahama !
Même s'il y a un petite paquet d'autres petites scènes que l'on vous laisse découvrir, on peut dire que ce tome est dominé par trois parties principales. Tout d'abord, les vacances d'été qui sont l'occasion pour nos deux personnages principaux de s'adonner à des activités différentes, comme un festival d'été, une journée à la piscine avec la petite soeur de Nanakura et une de ses amies, ou encore un séjour de notre héroïne chez ses grands-parents en campagne (ce qui ne l'empêche pas de rester en contact avec Kitahama par téléphone). Ensuite, l'arrivée de la fête de la culture du lcyée, avec tout ce qu'elle peut impliquer: les préparatifs, les courses à faire pour passer la nuit dans l'établissement scolaire, ou même un rencard pour voir les stands du festival... Et, enfin, un petit séjour à Kyôto entre les deux adolescents pour voir ensemble une comédie musicale, avec à la clé l'achat de souvenirs ou encore une nuit à l'hôtel (où, bien qu'ils aient chacun leur chambre bien sûr, Nanakura fera un attendrissant petit capricieuse sans pour autant jouer le rôle de la capricieuse...).
Le format des chapitres a beau rester très, très court (très souvent 4 pages, et à quelques moments 8 ou 10 pages), ces événements "fil conducteur", en s'étirant sur plusieurs chapitres, permettent à Yu Saito d'explorer assez bien ses petites possibilités en faisant toujours appel, bien sûr, au don de Nanakura pour interpréter ses différents rôles afin de faire plaisir à Kitahama. La capricieuse, la beauté froide, l'attachiante, la petite soeur, la présidente ou encore l'espiègle sont au rendez-vous, même si certaines sont malheureusement beaucoup plus en retrait que d'autres. Reste que, derrière tout ça, ce que l'on apprécie le plus, c'est peut-être de scruter les petits instants où Nanakura est elle-même, sans incarner ses autres personnalités, face à celui qu'elle aime. Jusqu'à peut-être amener un début d'évolution sentimentale un petit peu plus palpable, même si ça reste à confirmer.
Sans bouleverser sa recette mais en offrant quelques "fils conducteurs" plus longs afin d'éviter la lassitude, Yu Saito nous offre un volume sympathique, qui doit beaucoup à l'attachement que l'on peut facilement ressentir pour Nanakura via ses efforts, avec ou sans ses masques, pour plaire à Kitahama.