Princess Jellyfish Vol.2 - Actualité manga
Princess Jellyfish Vol.2 - Manga

Princess Jellyfish Vol.2 : Critiques

Kurage Hime

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 08 Décembre 2011

La sortie à l’aquarium avec Tsukimi, Kuranosuke et le frère de celui-ci ne tourne pas exactement comme prévu. En effet, on sent une tension du plus jeune frère vers son ainé quand ce dernier prend subitement la fragile Tsukimi dans ses bras, pleurant à la vue d’une méduse lui rappelant sa mère décédée. Ce simple geste va éveiller, tout le long du tome, une sorte de jalousie non contrôlée chez Kuranosuke. Il va passer son temps à trouver la petite otaku « mignonne », « adorable », et ce qu’elle soit transformée ou non. Sa fraicheur, son originalité le touche plus qu’il ne semble bien vouloir se le dire et c’est alors un discret triangle amoureux qui semble se mettre en place. Car de son côté, Tsukimi pense comprendre qu’elle tombe amoureuse de Shûshû, de sa gentillesse et de sa prévenance. Shû, lui, n’aime que la Tsukimi bien habillée, maquillée et mise sur son 31 et il ne reconnait même pas la véritable jeune fille lorsqu’elle est dans son état naturel, ce qui a le don d’énerver son petit frère qui la connait bien mieux ... Bref, ces jalousies, attirances et peines nous permettent de mieux cerner tout ce petit monde et c’est une focalisation agréable sur les personnages et sentiments principaux du manga.

Mais en filigrane, on va suivre le désastre qui habite tout le petit groupe des Amars : un grand danger guette la résidence Amamizu, menacé par un nouveau projet d’urbanisation ! A leur tête, une humana coquetta dans toute sa splendeur, qui les défie en leur attirant des regards pleins de jugement. Mais Kuranosuke ne va pas laisser ses amies se laisser abattre aussi rapidement ! C’est le branle bas de combat dans le couvent des jeunes filles, qui se métamorphosent complètement. Un passage très amusant, qui plus est parfaitement adapté à l’esprit de la série et du personnage. On apprécie de voir que le physique ne change que le regard des autres sur elles et en aucun cas leur personnalité, toujours aussi étrange, renfermée, exclusive. Otaku. En tous les cas, on s’amuse bien dans ce deuxième tome qui, une fois la bonne surprise passée, laisse place à la douceur d’une narration qui fonctionne bien. Nous touchant, nous amusant, nous faisant découvrir un univers très particulier et propre à l’auteur que l’on se délecte à découvrir au fil des pages. La suite, vite !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs