Priest Vol.13 : Critiques

Nella rêve de son passé, l'époque où elle était un ange et où elle faisait face à Témosare sur ordre de Dieu. C'est cependant vaincue et amoureuse du grand démon qu'elle est envoyée sur Terre pour vivre aux côtés des humains...

Mon Dieu mon dieu, cher Hyung Min-Woo, mais qu'êtes-vous en train de faire de votre série qui était pourtant excellente à ses débuts ? Il n'y a pas à dire, l'auteur doit être atteint du syndrome d'Oh!Great : partir avec une série au fort potentiel et dériver dans des annexes inutiles brisant l'essence même de l'histoire ! Voici encore une fois un tome étrange, où tout se mélange, sans réel lien et surtout avec notre "héros" qui se fait de moins en moins présent, quel dommage...
Le volume commence donc avec un passé sur Nella du temps où elle était un ange : un petit flash-back sans prétention qui nous permet d'en savoir un peu plus sur cet étrange personnage qui ajoute une touche d'humour à la série. Seulement voilà, après nous revoyons les Indiens attaquer ces espèces de cow-boys dont on a du mal à savoir qui ils sont (comme les Indiens en fait) et on se retrouve avec une bataille sympathique, mais dont on aimerait un peu plus comprendre le pourquoi du comment ! Mais le pire reste à venir avec Nella qui organise un cirque, oui, un cirque. Alors OK, les personnages qui l'accompagnent sont une troupe de bonshommes bizarres, mais quand même, on est dans Priest là ! On ne sait du coup pas trop à quoi sert ce personnage qu'est Nella puisqu'on dirait que ce n'est pas dans le programme d'Ivan d'aller l'affronter...

Tiens, parlons-en de notre brave Ivan justement ! Celui-ci donc comme dit précédemment a de plus en plus tendance à s'éclipser, entrant en scène pour se bagarrer avec un genre de zombie encapuchonné. Les batailles sont toujours de bon niveau, mais on veut juste savoir qui est qui et pourquoi ces affrontements ! Le volume se conclut cependant avec l'entrée en scène d'un célèbre bras droit de Témosare que l'on a croisé plusieurs fois dans la série auparavant et qui a l'air de vouloir affronter Ivan (espérons !) : il serait temps !

Ainsi nous voilà encore avec un volume bizarre de Priest, qui n'avance guère le scénario pour ne pas changer. L'auteur avance vraiment lentement et c'est bien dommage, car là on peut être quasiment certain que la série va s'arrêter brutalement laissant derrière elle encore beaucoup de secrets et d'affrontements qui auraient dû être dantesques...
L'auteur se perd, et c'est bien dommage, car sa série était vraiment excellente pendant un bon lot de tomes. Croisons les doigts pour que les derniers volets nous laissent un agréable souvenir en bouche et non un goût amer !

Notons par contre les pages bonus du tome, où l'auteur nous offre des dessins vraiment magnifiques, dont un représentant une bataille époustouflante, mais qui nous fait donc regretter le début de la série...