Portrait de Nounours (le) - Actualité manga

Portrait de Nounours (le) : Critiques

Kimi wa bokuda ne

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 27 Octobre 2016

Le petit Yuta est très heureux du dessin qu'il vient de faire de Nounours, sa peluche préférée. Mais dans ses pensées, Nounours, lui, n'est pas satisfait, car il trouve que ce portrait ne lui ressemble pas ! Alors quand, une fois le petit garçon parti, un coup de vent fait s'envoler le dessin dans la chambre, Nounours se dit bon débarras... Mais plus il y pense, plus il se dit que Yuta sera triste s'il ne retrouve pas son dessin en bon état en restant. Un nouveau coup de vent plus tard, voici la peluche qui s'anime comme par magie, partant à la recherche du dessin...

Découverte aux éditions nobi nobi! il y a quelques mois avec le très joli J'attends maman, l'illustratrice Chiaki Okada revient ici avec un album où elle est associée au scénario à Mari Kasai, une auteure de livres jeunesse s'étant fait une jolie réputation. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que ces deux artistes travaillent ensemble, puisqu'elles ont notamment signé au Japon l'album La petite moi (Chiisai watashi en japonais), qui leur a valu le Grand Prix Sanrio du livre illustré.

On découvre ici une histoire de 24 pages à destination des plus petits, qui conte un joli récit tout en douceur et en tendresse, et qui met en avant l'attachement que peut avoir un petit enfant pour son ourson en peluche. La pointe de fantastique autour du fait que la peluche s'anime s'avère bien dosée, et plutôt malicieuse en ceci qu'elle pourra pousser les jeunes lecteurs à imaginer ce que leurs propres peluches pourraient bien faire durant leur absence.

La douceur de l'ensemble est très bien rendue par le travail d'Okada, où le réalisme du physique de l'enfant et de la peluche se mêle efficacement, à un aspect crayonné et à des couleurs nuancées, pour un résultat se voulant à la fois chaleureux, très onirique et un peu nostalgique. Hormis à la première page, à la deuxième page et sur deux pages en milieu de tome où Nounours cherche le dessin, l'artiste se plaît dans les large illustrations en double page, pour un ensemble immersif.

Idéal à raconter à son enfant juste avant d'aller au lit, de par la tendresse et l'aspect rassurant que dégage l'ensemble, Le portrait de Nounours est, qui plus est, servi dans une édition sans fausse note, comme on est en droit de l'attendre d'un album jeunesse  :papier de haute qualité, excellente impression, traduction soignée de Sylvain Chollet.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction