Ping Vol.1 : Critiques

Après The Breaker, Gui et The Swordsman, Ping est la quatrième acquisition du nouvel éditeur Booken et surprise : Ping est une série par l’auteur de Yureka, manhwa convoité par de nombreux fans en France !

Ici encore, à l’instar de The Breaker, on s’intéresse au murim (monde des arts martiaux et de ceux qui le pratiquent) avec au programme des guerres de clans, des conflits et techniques ancestrales à gogo et tout ceci à notre époque !

On suit l’histoire de Ki-Mu, ado rebelle mais nul au combat malgré sa persévérance qui se retrouve plongé dans ce monde qu’est le murim où il ignore encore tout…
Les personnages principaux sont vite présents et entrés en scène et parmi ceux-ci on peut compter le Lotus Rouge une très grande guerrière du murim et 3 autres combattants qui se battent chacun avec sa propre arme : épée, piques et poings.
Là où est la force du récit c’est sans doute sur l’aspect perdu du héros : il remarque rapidement qu’il est très faible par rapport à tous ces inconnus qu’il rencontre et que le monde du murim est très sombre…
Cependant Ping ne manque pas d’humour et risque même de vous faire bien rire à plusieurs reprises car notre héros est loin d’être une tête ! L’aspect sombre du manga n’empêche pas celui-ci d’être carrément fantastique avec les diverses techniques où flammes et pétales de roses volent à tout champ sous un cri d’attaque à rallonge : avis aux amateurs de shonen !

Outre son histoire, Ping nous offre un dessin excellent bourré de dynamisme ! Chaque personnage se discerne facilement et les émotions sont parfaitement bien retranscrites. Ajoutez à cela un découpage parfaitement maîtrisé et surtout une très bonne édition de la part de Booken, autant sur la traduction que sur son papier rendant une très bonne impression des planches.

En bref, Ping est une bonne surprise qui mêle habilement humour et action, tout ceci dans un univers sombre où notre héros n’est pas au bout de ses peines.
L’auteur sait nous captiver dès son premier volume et on ne demande qu’une chose : la suite !