Papillon Vol.7 : Critiques

Rena, la petite sœur de l’ancienne petite amie du psy, tombe dans l’inconscience après avoir été poussée par Hana dans les escaliers. Un événement qui permettra à celle-ci de recouvrer une bonne partie de ses souvenirs enfouis concernant l’accident de sa sœur. La survenance d’une vérité depuis trop longtemps camouflée ne sera pas sans conséquences sur nos héros.

« Un simple battement d’ailes peut changer le monde »

Lorsqu’une vérité difficile éclate au grand jour, dans bien souvent des cas, cela ne peut qu’amener à une tragédie. Cependant il arrive parfois qu’une vérité trop longtemps gardée, une fois révélée, permet de libérer une bonne fois pour toute les personnes impliquées. En entamant ce présent opus, on avait quelques appréhensions à l’encontre de Miwa Ueda dans sa capacité à exploiter convenablement ce type de situation psychologique. Un doute qui était notamment basé sur le fait que l’auteure avait tendance, depuis les précédents volumes, à se complaire un peu trop dans les clichés du shojo. Néanmoins à notre grand soulagement, la mangaka traite avec justesse et parcimonie la confrontation des protagonistes par rapport aux différents coups durs qui s’ensuivent, et ce, sans jamais tomber dans le larmoyant et autre sentiment excessif. Ce qui permettra pour la plupart des personnages d’en ressortir bien plus humains et attachants, ce qui sera notamment le cas de Hana qui évoluera de façon surprenante (dans le sens positif du terme). Un autre clin d’œil qui sera la bienvenue est l’établissement d’un lien entre le titre « Papillon » et les différents événements qui se déroulent dans le présent tome.

En conclusion, alors qu’on croyait se lasser petit à petit de l’œuvre jusqu’à sa fin à proprement dit, c’était sans compter sur l’auteure qui avait gardé son meilleur atout dans sa proche pour la conclusion de sa série. Comme quoi, Miwa Ueda est parfois capable de transmettre avec justesse et avec quelque peu de réalisme les émotions et les cas de figure que l’on peut trouver dans la vie de chaque jour. « Papillon » prend ici toute sa signification et n’aura jamais aussi bien porté son nom !