No longer allowed in another world Vol.5 - Manga

No longer allowed in another world Vol.5 : Critiques

Isekai Shikkaku

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 17 Janvier 2025

Sensei et ses compagnons d'aventure ont fait escale à Grupe, le royaume des nains, où ils ont été accueillis avec entrain par le seigneur Doran. Mais bientôt, tout le monde doit se préparer à une attaque imminente des Sept Anges Déchus, et cette attaque ne tarde pas à arriver quand, en plus de nombreuses troupes ennemies à repousser, apparaît dans le ciel, sur un dragon, l'ange déchu de l'avidité... en qui le prêtre Wolf reconnaît son ancienne disciple, Yuriko, une jeune fille transférée.

C'est donc essentiellement un affrontement contre un nouvel ange déchu qui nous attend dans ce ce cinquième volume qui, peut-être plus encore que ses prédécesseurs, cristallise la principale limite de la série jusque-là: vraiment, tout va très vite et est on ne peut plus convenu dans les petits développements et rebondissements. Et c'est bien dommage puisque, une nouvelle fois, Takahiro Wakamatsu met en images tout ça avec propreté et expressivité, et Hiroshi Noda ne manque pas d'idées.

Ainsi, entre autres, s'amuse-t-on assez (à ses dépens) des malheurs amoureux de Méros, et reste-t-on quand même suffisamment intéressés par l'histoire tragique liant Wolf, Yuriko et la dénommée Hikari, le scénariste jouant assez bien sur le parcours de cette disciple transférée, sur ce qui a fait d'elle l'ange déchu de l'avidité, et sur les vaines émotions humaines qui ont fait de cette jeune fille initialement douce et gentille une demoiselle au coeur assombri, tout ceci ne manquant évidemment pas d'inspirer Sensei pour son nouveau livre.

En somme, même si No longer allowed in another world se suit toujours sans le moindre déplaisir, il reste dommage que le déroulement des choses reste un peu lisse. Ce qui se remarque de plus belle dans une fin de tome qui aurait dû être marquée par des retrouvailles importantes, mais où les auteurs expédient un peu étrangement la chose.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction