Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 05 Novembre 2015

Le séjour de nos héros en France s'est achevé, tout le monde est rentré au Japon, et Haruka a pu annuler son mariage arrangé, même si elle doit encore en parler avec ses parents en réunion familiale, et qu'elle doit désormais subir les rumeurs allant bon train sur elle et Misato ! De son côté, Kei Yuki a bouclé la rénovation du magasin Sakaya, mais ne quitte pas pour autant son costume de gothloli.
Avec tout ça, l'automne commence à être bien entamé, et l'heure est donc venue pour le professeur Itsuki de mettre en route la cave de fermentation. Toute la petite troupe se divise alors en deux groupes, l'un pour s'occuper du riz, et l'autre du saké. C'est l'occasion pour Masayuki Ishikawa de nous abreuver de nombreuses nouvelles informations sur tout ce qui découle de cette cave : sur la production saké, de sauce soja, de miso, de vinaigre... mais également sur l'imposition du saké par exemple. Dans tout ceci, les microbes sont parfois absents, parfois plus présents, et quand ils sont là ils réservent encore quelques très bons moments, par exemple en nous montrant les choses de leur point de vue et en se la jouant soldats.

Comme souvent, l'auteur délivre quelques passages qui peuvent paraître un peu barbants à cause de leur amas de texte, c'est notamment le cas en début de tome pour les informations sur les bactéries lactiques et intestinales ou pour quelques monologues durant le volume. Mais à côté de ça, l'ambiance de groupe est toujours très bien rendue par de nombreux événements : le retour de la fille d'Okinawa Yu Nakeshiro (cf le tome 3), la rivalité en absorption d'alcool que Muto entretient avec elle, la relation tendue entre Misato et Hasegawa qui doit se décanter, les frasques des garçons de l'internat pour tenter de voir les belles Oikawa et Yu dans leur bain... C'est toujours très vivant et souvent amusant. Mais en toile de fond, un autre mystère vient animer ce volume, puisqu'Oikawa découvre d'étranges souterrains sous l'Université... De fil en aiguille, elle est amenée à s'interroger de plus en plus là-dessus, demande de l'aide à Sawkai puis aux autres pour résoudre cette énigme où Itsuki et Kei Yuki ne semblent pas étrangers... Ce petit fil rouge n'est en réalité pas exceptionnel dans sa chute, mais il permet quelques très bons moments, notamment une mise en avant de la jolie Haruki Oikawa et de la confiance qu'elle accorde à Sawaki. Et ce dernier est enfin décidé à lui rendre cette confiance en lui révélant son plus profond secret... mais la réaction d'Oikawa risque fort de ne pas être celle escomptée !

Moyasimon poursuit son bonhomme de chemin en conservant son charme. Malgré quelques moments un peu poussifs, la série mêle toujours aussi efficacement de nombreuses informations aux relations de groupe et à un humour débridé qui n'en fait pas trop.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.5 20
Note de la rédaction