Moonlight Act Vol.2 - Manga

Moonlight Act Vol.2 : Critiques

Gekkô Jôrei - Moonlight Act

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 22 Février 2011

Il était une fois, au pays du... Ah ! On vous l'a déjà faites celle-là, non ? Bon, tant pis ! M'enfin, au pays des contes, c'est toujours la foire ! Cette fois-ci, c'est chez Issun-Boshi que tout va mal. Le bonhomme, aussi appelé l'enfant-pouce, du fait de sa taille fort réduite, se voit poursuivi par un démon pas franchement content. En plus, le bougre est armé d'un gourdin qui ne fait pas dans le détail. Heureusement qu'en face il a sieur Gekko le grincheux et sa nymphomane de copine Engekibu pour venir en aide au microbe et à la princesse qui voit pas clair !

Ce coup-ci, évidemment, plus question de jouer la carte de la nostalgie infantile sur nous pauvres lecteurs occidentaux puisque Isshun-Boshi, il est inconnu au bataillon. Enfin, ce n'est pas que ça change grand chose puisque, conte d'ici ou d'ailleurs, la qualité est toujours au rendez-vous !
Et pourtant, et pourtant, on a cru à un moment que la fête allait dégénérer et tourner court. Voila que Gekko se met tout d'un coup à se la jouer et à presque nous saouler avec le grand principe universel inflexible et absolu : Pas question de se servir d'Hachi comme massue pour corriger, en finesse comme toujours, les contes rendus dingues. C'est une fille après tout ! Enfin, la demoiselle lui a bien expliqué sa façon de penser et il a fini par céder. Encore une chance parce que, en face, c'est quand même l'avenir de la planète qui se jouait. Encore un peu et nous voila revenu à l'époque des dinosaures, rien que ça ! Oui oui, Fujita il sait y faire lorsqu'il s'agit de nous sortir des trucs totalement improbables ou des révélations complètement fracassantes !

En attendant, le titre est toujours aussi survitaminé et bourré d'un humour ravageur, excellent, brillant. Et pourtant, ce n'est même pas le thème principal du manga. Comme quoi, quand le talent est là... Et quand les personnages sont aussi bons, on ne peut que s'incliner devant une telle richesse dans les idées proposées et la manière dont elle sont mises en place. De nouveau, que ce soit Gekko, Engekibu, ou Hachi, la donne reste toujours la même : ils crèvent l'écran, ou la page dans le cas présent. En plus, même Issun-Boshi, jouant d'un autre registre, s'en sort bien mieux qu'on aurait pu le croire. Non vraiment, il n'y a rien à jeter hormis, comme évoqué précédemment, le passage un poil longuet où Gekko refuse de se battre avec la princesse au bol comme arme.

Enfin, Fujita s'offre aussi un petit chapitre de transition particulièrement efficace afin de vous faire mijoter le temps de préparer le terrain pour l'entrée en scène, détonante il va sans dire, d'une jeune fille répondant au doux prénom de Cendrillon. Voila qui est déjà plus familier ! Et, vu l'état mental de la donzelle, ça promet pour le prochain volume !

"C'est... c'est complètement dingue !"

Tu l'as dit bouffie ! En attendant, en un mot comme en cent, Moonlight Act, acte 2, ça claque toujours autant !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Shaedhen
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs