Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 15 Juin 2017
Le tournoi de Tokyo, lors de ses demi-finales, pourrait bien voir s'opposer le lycée Meisei, en train de renaître de ses cendres grâce aux frères Tachibana, au lycée Tôshû, porté par son ace, le lanceur gaucher prodige Hiroki Mita qui n'a concédé aucun point depuis le début de la compétition. Tôshû est la meilleure attaque du tournoi, et a déjà battu Meisei il y a quelque temps en amical, ce qui fait qu'en cas de confrontation entre les deux équipes, la défaite de Meisei semble déjà actée... Mais avant d'en arriver là, il faudrait déjà que Meisei franchisse l'étape des quarts de finale !
Face à l'équipe du lycée Kaiôsei, le coach fait pourtant un choix risqué : ne pas faire jouer Tôma, qui a besoin de repos, tant il a accumulé de fatigue après avoir lancé à tous les matchs jusque là. Le lanceur vedette doit être dans des conditions optimales en vue de la demi-finale contre Tôshû... mais le choix de ne pas le faire jouer ne risque-t-il pas de profiter à Kaiôsei ? Le pari est plutôt risqué, ce sera tout ou rien, il n'y a plus qu'à espérer que Dieu lui-même ait envie d'assister au duel Meisei/Tôshû. Rapidement dans ce match, Meisei semble très mal parti face à un adversaire solide. La rencontre, plaisante à suivre, doit surtout beaucoup à son issue, où Mitsuru Adachi se veut très facétieux.
Difficile de parler de la suite du volume sans dévoiler le résultat du match entre Meisei et Kaiôsei, alors contentons-nous du minimum. Alors que les demi-finales arrivent, la rencontre qui arrive et qui anime les dernières dizaines de pages tient pour l'instant ses promesses en termes d'équilibre. Chacun donne le meilleur de soi-même, et on devine que les deux principaux adversaires lanceurs, pour progresser ou se motiver, ont eu la chance d'avoir une petite soeur adorée. Les mois à venir promettent d'être longs avant que n'arrive en France le dixième volume de la série...
Mitsuru Adachi emballe toujours le tout dans des éléments de tranche de vie plus paisible, et surtout dans son humour léger et un peu désuet, notamment avec le comique de répétition de certains dialogues ou de quelques planches fan-service. Rien de bien neuf dans la carrière de l'auteur, mais cela devrait toujours fonctionner auprès des fans du mangaka.
Après 9 volumes, MIX reste une lecture particulièrement agréable, qui continue de monter tranquillement en intérêt.