Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 29 Janvier 2021
Après une longue pause de presque deux années, minuscule a fait un joli retour aux éditions Komikku: après le tome 7 en septembre 2020, le volume 8 est arrivé dans notre langue seulement 3 mois plus tard, en décembre. Et après une longue disette, on n'aura rien contre cette double dose des petites péripéties et des moments de vie de Hakumei, de Mikochi et de leur vaste entourage !
Le tome s'ouvre sur un premier chapitre très court, mais de toute beauté sur le plan visuel: des pleines pages ou doubles-pages marquant l'arrivée de nos deux héroïnes au port d'Arabi puis ses environs, pour autant de découvertes foisonnantes qui bluffent autant pour la richesse graphique que pour l'imagination des lieux et les angles de vue adoptés. Rien de mieux pour ouvrir un volume qui, ensuite, reprendra plus ou moins le schéma assez habituel.
Une soirée mouvementée au bar préféré de nos héroïnes. Une aide appropriée donnée à leur voisine scarabée Koharu pour qu'elle vive encore plus joliment sa nouvelle passion dévorante pour l'artiste Konju. Sen qui s'efforce d'aider un petit garçon perdu à retrouver la trace de ses parents en allant jusqu'à braver sa nature timide et farouche. Une visite d'une exposition de vêtements pas comme les autres. Nos héroïnes qui cherchent à voir Hakuyo pour lui poser une question culinaire. Hakumei qui suit Mikochi après l'avoir surprise emportant avec elle un couteau dont le tranchant est toujours parfaitement affuté. Etc, etc...
Sur des idées souvent simples voire très simples, Takuto Kashiki fait toujours autant de belles choses, en premier lieu sur le plan visuel. Inutile de vanter une énième fois les mérites de sa patte graphique riche et propice à l'évasion, mais on peut souligner qu'un chapitre comme celui de l'exposition de vêtements lui permet d'exprimer, une nouvelle fois, toute sa passion pour des éléments artisanaux. Même chose pour le chapitre sur les pipes, entre autres !
Mais c'est aussi la palette de personnages qui séduit toujours autant. Non seulement, le mangaka ne se limite jamais à ses deux héroïnes (il y a même des chapitres où apparaissent très peu voire pas) et met un tout petit peu plus en avant quelques têtes très discrètes comme Asato ou Shinato. Mais en plus, dès que Hakumei et Mikochi sont dans les parages, il y a toujours une convivialité instantanée, ainsi qu'une simplicité allant jusque dans l'entraide avec les autres, comme lors du chapitre avec Koharu. Et puis, quand nos deux héroïnes ne profitent pas de toutes les richesses simples qui les entourent, c'est bien aussi de simplement ne rien faire... et c'est bien ce que nous montreront les deux derniers chapitres.
Dépaysante, chaleureuse, conviviale, portée par un travail visuel toujours aussi canon, la lecture de minuscule reste alors, comme toujours, un authentique petit plaisir.
Le tome s'ouvre sur un premier chapitre très court, mais de toute beauté sur le plan visuel: des pleines pages ou doubles-pages marquant l'arrivée de nos deux héroïnes au port d'Arabi puis ses environs, pour autant de découvertes foisonnantes qui bluffent autant pour la richesse graphique que pour l'imagination des lieux et les angles de vue adoptés. Rien de mieux pour ouvrir un volume qui, ensuite, reprendra plus ou moins le schéma assez habituel.
Une soirée mouvementée au bar préféré de nos héroïnes. Une aide appropriée donnée à leur voisine scarabée Koharu pour qu'elle vive encore plus joliment sa nouvelle passion dévorante pour l'artiste Konju. Sen qui s'efforce d'aider un petit garçon perdu à retrouver la trace de ses parents en allant jusqu'à braver sa nature timide et farouche. Une visite d'une exposition de vêtements pas comme les autres. Nos héroïnes qui cherchent à voir Hakuyo pour lui poser une question culinaire. Hakumei qui suit Mikochi après l'avoir surprise emportant avec elle un couteau dont le tranchant est toujours parfaitement affuté. Etc, etc...
Sur des idées souvent simples voire très simples, Takuto Kashiki fait toujours autant de belles choses, en premier lieu sur le plan visuel. Inutile de vanter une énième fois les mérites de sa patte graphique riche et propice à l'évasion, mais on peut souligner qu'un chapitre comme celui de l'exposition de vêtements lui permet d'exprimer, une nouvelle fois, toute sa passion pour des éléments artisanaux. Même chose pour le chapitre sur les pipes, entre autres !
Mais c'est aussi la palette de personnages qui séduit toujours autant. Non seulement, le mangaka ne se limite jamais à ses deux héroïnes (il y a même des chapitres où apparaissent très peu voire pas) et met un tout petit peu plus en avant quelques têtes très discrètes comme Asato ou Shinato. Mais en plus, dès que Hakumei et Mikochi sont dans les parages, il y a toujours une convivialité instantanée, ainsi qu'une simplicité allant jusque dans l'entraide avec les autres, comme lors du chapitre avec Koharu. Et puis, quand nos deux héroïnes ne profitent pas de toutes les richesses simples qui les entourent, c'est bien aussi de simplement ne rien faire... et c'est bien ce que nous montreront les deux derniers chapitres.
Dépaysante, chaleureuse, conviviale, portée par un travail visuel toujours aussi canon, la lecture de minuscule reste alors, comme toujours, un authentique petit plaisir.
22/08/2024 
