Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 21 Juin 2024
Toujours en profitant de leur identité commune de Hitori, les jumeaux Migi et Dali ont fini par retrouver, bien cachée dans la maison des Ichijô, la pièce dans laquelle ils vivaient autrefois avec leur défunte mère. Mais il reste désormais pour eux à découvrir pourquoi ils vivaient là, dans une petite chambre de la demeure de cette famille considérée comme un modèle par le voisinage.
"Cette famille est peut-être si parfaite qu'elle excelle même dans l'art de cacher les choses..."
La fin du deuxième volume a permis à nos deux jeunes héros de faire un possible premier pas assez important vers la vérité concernant le meurtre de leur mère, mais le plus difficile reste sûrement à faire pour percer les éventuels secrets des Ichijô. Avant la rentrée des classes, ils comptent bien enquêter à leur manière, c'est-à-dire avec leurs improbables et donc décalées techniques de furtivité, pour chercher des informations compromettantes sur les Ichijô, mais trouveront-ils seulement quelque chose de croustillant ? Et une fois arrivée la rentrée, c'est là que le plus gros morceau arrive: il convient pour eux, toujours sous l'identité unique de Hitori, de ce rapprocher du fils aîné Eiji, véritable élève modèle que, au vu de son côté hautain et du piédestal sur lequel il est mis, il va falloir réussir à approcher à grand renfort de bonne intégration et d'excellentes notes.
Seulement, pour mener à bien cette quête, il va leur falloir à la fois gérer certains souvenirs de leur mère qui les hantent toujours (par exemple, pourquoi est-elle retournée en ville le jour où elle a été tuée ? ), et se confronter à des obstacles divers et variés: retrouver la même apparence après que leur mère adoptive à coupé les cheveux de l'un d'eux, se confronter à la colère de celle-ci en cas de mensonge, gérer des brimades en essayant de tirer des leçons de leur enseignante (à moins que ce soit la prof qui tire une leçon d'eux ?! ), résoudre le premier béguin amoureux de Migi qui s'avère plutôt embêtant au vu de l'identité de la personne dont il tombe amoureux...
Autant dire que l'on n'a pas le temps de s'ennuyer au fil de ce troisième volume, où la regrettée Nami Sano continue de jouer avec un certain talent sur son mélange de tonalités décidément étonnant. Et l'intrigue générale a beau avancer tout doucement ici, elle nous laisse sur des dernières pages facilement intrigantes.