Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 09 Décembre 2021
C'est avec ce deuxième volume que la version manga de Creamy, simplement vouée à accompagnée la première diffusion du dessin animé à l'époque, s'achève. Forcément, pour un anime comptant tout de même 52 épisodes, c'est court, et il va donc de soi que la mangaka Yûko Kitagawa doit se contenter de piocher, par-ci par-là, certains passages de l'anime pour le dessiner à sa sauce... Et pourtant, à l'arrivée, il n'y a pas vraiment de frustration, car les choix effectués sont plutôt bons, autant dans les histoires dessinées que dans le final du manga !
On retrouve donc une héroïne qui, que ce soit en tant que Yû ou en tant que Creamy, vit encore pas mal de péripéties ici, d'autant plus quand certains personnages de son entourage s'en mêlent, la mangaka ayant même l'idée sympathique de faire intervenir, même rapidement, certains visages supplémentaires de l'anime (Mamoru alias Manuel dans la VF du dessin animé, ou encore le strict enseignant Yûichirô Akagi).
Côté scolaire, la petite fille se retrouve contrainte de participer à des cours privés suite aux recommandations de son nouveau prof qui ne jure que par la réussite (l'occasion pour la mangaka d'évoquer certains aspects rigoureux et durs de l'éducation au Japon), mais heureusement pour elle les pouvoirs de Creamy pourront peut-être l'aider. Concernant les mésaventures de son entourage, on retrouve un Néga victime d'un rhume qui a de drôles de conséquences sur lui (peut-être le passage le plus anecdotique du tome, même s'il reste amusant à suivre).
Mais c'est surtout quand notre héroïne est transformée que les choses se font plus intéressantes, entre un début de volume assez drôle où une "double" de Creamy n'en fait qu'à sa tête en semant la zizanie (mais un vrai fan comme Toshio se rend bien compte de la supercherie), un moment plus intense où le fait d'être actrice dans un film risque de pousser notre héroïne à vivre à contrecoeur son premier baiser (on y appréciera le rôle de Toshio toujours prêt à secourir Creamy, tandis que l'on se désespérera de l'incompétence du réalisateur qui préfère continuer de filmer comme si de rien n'était alors que son actrice est en danger)... et, enfin, le final soigné où, tout en devant se préparer à son ultime concert puisque l'année est déjà écoulée, notre héroïne voit son cher Toshio se remémorer certaines choses troublantes qu'il a vécu en cette fameuse journée de décembre... pour quelles conséquences ?
A l'arrivée, cette version manga reste donc brève et se contente de reprendre à la sauce Yûka Kitagawa certains moments du dessin animé, mais l'ensemble reste très appliqué de la part de la mangaka. En tout cas, suffisamment pour faire facilement passer un bon moment à tout fan de la plus célèbre des magical girls du Studio Pierrot.
On retrouve donc une héroïne qui, que ce soit en tant que Yû ou en tant que Creamy, vit encore pas mal de péripéties ici, d'autant plus quand certains personnages de son entourage s'en mêlent, la mangaka ayant même l'idée sympathique de faire intervenir, même rapidement, certains visages supplémentaires de l'anime (Mamoru alias Manuel dans la VF du dessin animé, ou encore le strict enseignant Yûichirô Akagi).
Côté scolaire, la petite fille se retrouve contrainte de participer à des cours privés suite aux recommandations de son nouveau prof qui ne jure que par la réussite (l'occasion pour la mangaka d'évoquer certains aspects rigoureux et durs de l'éducation au Japon), mais heureusement pour elle les pouvoirs de Creamy pourront peut-être l'aider. Concernant les mésaventures de son entourage, on retrouve un Néga victime d'un rhume qui a de drôles de conséquences sur lui (peut-être le passage le plus anecdotique du tome, même s'il reste amusant à suivre).
Mais c'est surtout quand notre héroïne est transformée que les choses se font plus intéressantes, entre un début de volume assez drôle où une "double" de Creamy n'en fait qu'à sa tête en semant la zizanie (mais un vrai fan comme Toshio se rend bien compte de la supercherie), un moment plus intense où le fait d'être actrice dans un film risque de pousser notre héroïne à vivre à contrecoeur son premier baiser (on y appréciera le rôle de Toshio toujours prêt à secourir Creamy, tandis que l'on se désespérera de l'incompétence du réalisateur qui préfère continuer de filmer comme si de rien n'était alors que son actrice est en danger)... et, enfin, le final soigné où, tout en devant se préparer à son ultime concert puisque l'année est déjà écoulée, notre héroïne voit son cher Toshio se remémorer certaines choses troublantes qu'il a vécu en cette fameuse journée de décembre... pour quelles conséquences ?
A l'arrivée, cette version manga reste donc brève et se contente de reprendre à la sauce Yûka Kitagawa certains moments du dessin animé, mais l'ensemble reste très appliqué de la part de la mangaka. En tout cas, suffisamment pour faire facilement passer un bon moment à tout fan de la plus célèbre des magical girls du Studio Pierrot.