Merveilleuse Creamy - Toujours Plus ! - Actualité manga
Merveilleuse Creamy - Toujours Plus ! - Manga

Merveilleuse Creamy - Toujours Plus ! : Critiques

Original Video-ban Creamy Mami

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 21 Décembre 2021

Après Creamy, merveilleuse Creamy: Long Good-bye (adaptation de l'OAV 2 sortie au Japon en juin 1985) en octobre 2020 et Merveilleuse Creamy (adaptation en deux tomes de la série animée de 1983-1984) en octobre dernier, l'aventure Creamy s'est achevée chez Black Box avec la sortie, là aussi en octobre, du one-shot Merveilleuse Creamy - Toujours plus !, un récit cette fois-ci dessiné par la mangaka Kazuna Kei (que l'on ne connaît pour rien d'autre en France, mais qui a aussi une carrière dans le hentai sous le pseudonyme Kazuneko) en 1984.

Black Box présente cet ouvrage d'environ 180 pages comme une suite inédite, mais si l'on veut être tout à fait exact, il faut signaler qu'il s'agit là de la version manga de l'OAV 1 Forever Once More, sortie au Japon en octobre 1984. Le titre japonais de l'ouvrage se veut d'ailleurs on ne peut plus clair en se nommant "Original Video Mahô no Tenshi Creamy Mami - Eien no Once More". On en arrive donc à une précision: chronologiquement, Toujours plus est à lire après la série en deux tomes (qui se déroule avant), mais avant Long Good-bue (qui se déroule après).

On retrouve donc ici Yû, deux mois après qu'elle a dit adieu à ses pouvoirs mais aussi à Poji et Nega. La lecture commence alors que son camarade d'école Mamoru lui fait découvrir deux chats tout à fait normaux mais ressemblant à s'y méprendre à ses deux anciens compagnons félins magiques, si bien qu'elle décide de les adopter. mais pendant ce temps, une rumeur étrange circule: tandis que Shingo Tachibana, le responsable de Parthénon Production, revient d'un voyage aux USA avec dans ses bagages une mystérieuse petite fille du nom d'Ai Hayakawa, la rumeur d'un retour prochain de Creamy sur scène et d'un nouvel album enfle. Forcément, Yû et Toshio savent bien que ça ne peut être vrai... et pourtant, la rumeur devient réalité, dès lors qu'un concert privé est organisé ! Sentant le coup fourré orchestré par Shingo, notre héroïne et Toshio s'allient à Megumi pour essayer d'en savoir plus et arrêter toute possible manigance. Le tout, sous l'oeil de Poji et Nega qui, en congés, ont décidé de revenir observer discrètement leur amie sans avoir le droit d'intervenir...

Adaptant fidèlement l'OAV, Kazuna Kei a le mérite d'offrir quelque chose de soigné grâce à la longueur de 180 pages, et de plutôt agréable grâce à un style graphique encore différent des deux précédents mangas de Creamy sortis chez Black Box: plus particulièrement par rapport à la série en 2 tomes de Yuka Kitagawa qui était plus ancrée dans un style "manga shôjo d'époque" (qui était tout à fait agréable, rappelons-le), Kazuna Kei affiche un dessin qui est peut-être plus fidèle au dessin animé, avec des contours plus ronds et un peu plus épais ainsi qu'une palette d'expressions variés et faisant de temps à autre dans l'exagération.

Voila de quoi servir convenablement une histoire qui, elle, reste plutôt classique, d'autant plus que tout se devine largement à l'avance. On appréciera néanmoins certains éléments en particulier, comme la façon dont Poji et Nega continuent de veiller sur leur ancienne compagne à leur manière, la place un petit peu plus importante accordée au brave Midori (on regrettera juste son côté un peu simplet parfois trop prononcé) via son intérêt pour Ai et la bienveillance que cette dernière lui rend, ou encore l'issue heureuse esquissée pour Midori et Shingo (même si c'est malheureusement très vite vu).

A l'arrivée, il ne faut pas forcément attendre beaucoup du scénario, mais le contrat est rempli: Merveilleuse Creamy - Toujours plus, à l'instar de sa suite Long good-bye, prolonge sans la moindre difficulté le plaisir pour quiconque aurait envie de se replonger auprès de la plus populaire magical girl des années 80 (même si, qu'on se le dise, on ne voit pas beaucoup Creamy à proprement parler).

L'édition française, quant à elle, est dans la droite lignée des précédents mangas de Creamy édités par Black Box, entre un grand format typique de l'éditeur, un papier blanc et souple offrant une bonne qualité d'impression, et une traduction convaincante d'Alexandre Goy.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction