Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 10 Mars 2011
Après avoir réussi à repousser le gigantesque insectarmure Cabernet, Lag est de retour à Yusari Central en ramenant avec lui le corps inanimé de son mentor : Gauche Suède ! L'ancien Bee ayant perdu la mémoire et étant passé à l'ennemi git encore inanimé après avoir reçu la balle-lettre de son disciple. Cependant, notre jeune héros n'aura pas de répit puisque le voilà parti vers une nouvelle mission !
Séparé de Niche, Lag devra se trouver un dingo de remplacement pour l'occasion, et l'auteur en profite pour introduire un nouveau lieu phare de la ville : l'agence pour l'emploi, peuplée de mercenaires tous plus antipathiques les uns que les autres. Quel choix fera Lag parmi tous ces talents ? Néanmoins, la mission par intérim tourne court lorsque réapparait enfin Niche, munie de nouveaux pouvoirs des plus étonnants ! Nous ne sommes pourtant pas choqué par cette hausse soudaine de pouvoir, et au contraire bien plus enthousiastes quant à l'utilité de ce garde du corps pas comme les autres. Un vent frais semble planer sur la série !
Ce souffle nouveau sera d'ailleurs renforcé avec l'arrivée de deux personnages intrigants, les inspecteurs Garrard et Valentine, venus de la capitale pour enquêter sur les derniers évènements, quitte à mettre un grand coup de pied dans la ruche et à renverser la hiérarchie en place. Si l'on savoure le combat très étonnant entre Niche et Valentine, on est en revanche beaucoup plus perplexes quant aux derniers rebondissements, d'autant que notre héros se retrouve une fois de plus relégué aux petites mission annexes. Il est certes louable qu'Asada prône le retour au métier de ses héros dans leur expression la plus quotidienne, mais la tension du récit ne peut qu'en pâtir.
Ainsi, nous sommes d'avantage sur un tome de transition, offrant une respiration après des affrontements haletants, et présentant de multiples promesses alléchantes que nous sommes impatient de voir se confirmer. L'auteur prend son temps pour poser son intrigue, et si l'on respire, ce n'est que pour mieux s'y replonger plus tard !