Dame de la chambre close (la) - Actualité manga
Dame de la chambre close (la) - Manga

Dame de la chambre close (la) : Critiques

Zashiki Onna

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 31 Janvier 2013

Si vous avez lu Dragon Head, alors vous savez déjà que Minetaro Mochizuki excelle dans la mise en scène d’ambiances sombres et angoissantes, du moins, y excellait-il avec Dragon Head, sortit en 1995. Voyons si tel était déjà le cas deux ans plus tôt, quand parût La Dame de la Cambre Close.

Hiroshi est un adolescent et en tant que tel, a des préoccupations d’adolescent, en l’occurrence plaire à la jeune lycéenne au sourire ravageur : Rumi. Seulement une nuit, il entend quelqu’un frapper avec obstination à la porte de son voisin, et prend une décision qui lui coûtera chère en ouvrant la porte pour analyser la situation. Il aperçoit une femme très grande, vêtue d’un imperméable et portant un sac en papier, et tente de lui expliquer que si son voisin ne répond pas, c’est qu’il est probablement absent. La femme revient à plusieurs reprises, et c’est finalement chez Hiroshi qu’elle ira frapper…

L’histoire se déroule somme toute de façon assez linéaire, les harcèlements de la dénommée Sachiko se font de plus en plus pressants, la paranoïa s’installe, et notre héros sombre lentement mais sûrement dans la peur. Une peur généralement efficace, l’auteur parvient à faire naître un malaise chez le lecteur avec pour seul outil cette femme au comportement étrange, un bel exploit en soit.
L’autre point fort du manga réside dans l’humanité des personnages, très réalistes et aux comportements vraisemblables face à leur situation. Le contraste avec la folie de Sachiko n’en est que plus saisissant.

Seulement, il faut savoir que le récit se base sur une légende urbaine japonaise et de ce fait, la fin n’offre pas de réelle conclusion.

Graphiquement, on retrouve le trait de l’auteur, un peu moins maîtrisé, mais toujours aussi unique, présentant des visages atypiques mettant en valeur les expressions faciales, en particulier la peur.

La Dame de la Chambre Close peut faire office d’introduction au style de Minetaro Mochizuki, ou se savourer telle quelle, bien qu’il puisse laisser certains lecteurs sur leur faim. Un one-shot intéressant et angoissant, même si l’horreur aurait pu être plus poussée encore.

Luciole21

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Luciole21
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs