Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 28 Février 2020
La bataille contre Wei pour la conquête de Choyô atteint son point culminant, les deux camps se faisant face pour l'ultime journée de bataille. Pour espérer l'emporter, les unités de Shin et Ouhon devront mettre au point des tactiques minutieuses. Mais pour les deux commandants, ce sont des duels décisifs contre Gaimou et Shihaku, deux des trois dragons de feu de Wei, qui les attendent...
La couverture de ce 37e tome de Kingdom parle d'elle-même : celle-ci dépeint un front vaillant, à l'image de cet opus qui vient conclure l'arc de la conquête de Choyô, à travers une bataille décisive où règne la stratégie, et dans laquelle les rebondissements vont se faire nombreux.
Les ingrédients classiques de la série sont alors réunis pour clore cette guerre de manière intense, et ça ne manque pas. Les derniers chapitres de l'arc sont particulièrement denses, et les batailles dépeintes éprouvantes quand elles ne sont pas purement imprévisibles. Yasuhisa Hara apporte quelques surprises, une petite touche d'émotion par instant même, pour faire de la conclusion de cette partie de l'histoire un autre moment fort de la série.
Mais peut-être plus que l'arc en lui-même, ce sont ses retombées qui se montrent captivantes dans toute la seconde partie de ce 37e volume. Après bon nombre de tomes laissant la part belle à l'action et aux batailles, l'aspect politique de l’œuvre domine davantage sur la dernière phase de ce volet. L'occasion pour l'auteur de donner du sens à l'arc de la conquête de Choyô, mais aussi de planter beaucoup d'ambition et de clore l'opus sur un twist imprévisible, mais qui pourrait amener à lui seul de grands chamboulements au sein de la série.
Il faut donc apprécier toute l'étendue politique du manga pour entrer pleinement dans l'intrigue que nous réserve l'auteur, sur la fin du volume. Il n'est plus question de tactiques militaires ou de coups d'épées, mais de manigances entre les différentes factions du palais de Qin, et des complots qui pourraient se tramer peu avant le couronnement du roi Ei Sei. Tout est question de pouvoir et d'intention de domination, ce n'est d'ailleurs pas pour rien que les termes de « royaumes combattants » sont maintes fois évoqués, une manière pour le mangaka d'affirmer que la série est bien entrée dans le vif du sujet, et que chaque arc aura une importance capitale pour la suite du scénario, désormais.
Si Kingdom s'est toujours assumé comme un manga dépeignant l'histoire avec une très grande dose de fiction, le côté fresque historique prend plus de consistance en ses pages, tout en laissant les personnages originaux du titre progresser à leur manière. Ainsi, la série se montre toujours plus riche et passionnante, tant elle sait piquer l'une des grandes attentes du lecteur : ce moment où les jeux de pouvoir de Qin exploseront, les étincelles de ce grand brasier politique ayant commencé à germer il y a bien longtemps déjà.
La couverture de ce 37e tome de Kingdom parle d'elle-même : celle-ci dépeint un front vaillant, à l'image de cet opus qui vient conclure l'arc de la conquête de Choyô, à travers une bataille décisive où règne la stratégie, et dans laquelle les rebondissements vont se faire nombreux.
Les ingrédients classiques de la série sont alors réunis pour clore cette guerre de manière intense, et ça ne manque pas. Les derniers chapitres de l'arc sont particulièrement denses, et les batailles dépeintes éprouvantes quand elles ne sont pas purement imprévisibles. Yasuhisa Hara apporte quelques surprises, une petite touche d'émotion par instant même, pour faire de la conclusion de cette partie de l'histoire un autre moment fort de la série.
Mais peut-être plus que l'arc en lui-même, ce sont ses retombées qui se montrent captivantes dans toute la seconde partie de ce 37e volume. Après bon nombre de tomes laissant la part belle à l'action et aux batailles, l'aspect politique de l’œuvre domine davantage sur la dernière phase de ce volet. L'occasion pour l'auteur de donner du sens à l'arc de la conquête de Choyô, mais aussi de planter beaucoup d'ambition et de clore l'opus sur un twist imprévisible, mais qui pourrait amener à lui seul de grands chamboulements au sein de la série.
Il faut donc apprécier toute l'étendue politique du manga pour entrer pleinement dans l'intrigue que nous réserve l'auteur, sur la fin du volume. Il n'est plus question de tactiques militaires ou de coups d'épées, mais de manigances entre les différentes factions du palais de Qin, et des complots qui pourraient se tramer peu avant le couronnement du roi Ei Sei. Tout est question de pouvoir et d'intention de domination, ce n'est d'ailleurs pas pour rien que les termes de « royaumes combattants » sont maintes fois évoqués, une manière pour le mangaka d'affirmer que la série est bien entrée dans le vif du sujet, et que chaque arc aura une importance capitale pour la suite du scénario, désormais.
Si Kingdom s'est toujours assumé comme un manga dépeignant l'histoire avec une très grande dose de fiction, le côté fresque historique prend plus de consistance en ses pages, tout en laissant les personnages originaux du titre progresser à leur manière. Ainsi, la série se montre toujours plus riche et passionnante, tant elle sait piquer l'une des grandes attentes du lecteur : ce moment où les jeux de pouvoir de Qin exploseront, les étincelles de ce grand brasier politique ayant commencé à germer il y a bien longtemps déjà.