Kill la Kill Vol.3 - Actualité manga

Kill la Kill Vol.3 : Critiques

Kill la Kill

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 28 Juin 2016

Afin de pouvoir affronter Satsuki, Ryûko doit défaire un à un les différents dirigeants de clubs, ainsi pourvus d’uniformes Goku. Si cette tâche ne pose aucune difficulté à notre héroïne qui défait les présidents un à un, elle est maintenant prise pour cible par Tsumugu Kinagase, redoutable combattant qui a un avis très négatif sur les Kamui…

Sur ce troisième tome, le manga Kill La Kill continue de retranscrire à son rythme les différents événements de l’anime, s’approchant même de la fin du premier arc scénaristique. Du côté de la fidélité, Ryô Akizuki rend ainsi une bonne copie : l’intrigue est très similaire et les quelques raccourcis opérés n’ont rien de dommageable pour la bonne compréhension du lecteur. Reste encore et toujours un style graphique qui fait pâle figure par rapport à la série télévisée, même si la patte de l’auteur est visuellement très sympathique et dynamique.

L’intrigue monte aussi d’un cran en termes d’intensité puisque sur ce tome trois, le combat contre le Conseil des Quatre a lieu et rapproche ainsi Ryûko de son combat contre Satsuki. On regrettera toutefois que par souci de temps, les affrontements sont souvent bâclés, ne s’étalant pas sur plus d’un chapitre sachant que ces derniers sont plus courts que sur les deux premiers volumes. Ici, Ryô Akizuki tente d’aller au plus vite vers la fin de l’adaptation de la première moitié de l’anime… et vers la fin du manga tout simplement.
On y croirait pas en lisant ce manga après avoir vu la série animée, mais ce troisième volet est en effet le dernier. Le lecteur, non-initié à la série d’origine, pourrait difficilement être satisfait : quelques révélations ont lieu, mais ne donne aucune finalité à l’intrigue, la quête de Ryûko est donc loin d’être finie et sachant que la seconde partie du scénario se révélait plus dense et jouissive, difficile de cacher son désarroi. On peut supposer que des mois après la fin de la diffusion de la série sur les petits écrans nippons, l’éditeur ait voulu stopper ce pur produit promotionnel, mais voilà qui rend cette monture manga totalement incomplète.

La réelle qualité de ce tome est alors l’édition limitée proposée par Kana. Pour le même prix, il est possible de mettre la main sur un coffret en carton rigide destiné à accueillir les trois tomes ainsi qu’une jolie carte illustrée. Si les coffrets manga se font de plus en plus fréquents, mais restent assez rares, l’éditeur propose un bien joli objet, à défaut d’un titre de qualité.

Kill La Kill aurait pu être un manga agréable s’il avait pris le temps d’adapter intégralement la série télévisée. Ce troisième tome fait alors monter l’intensité avant que tout tombe à plat, sans conclusion ni scénario, laissant tout lecteur ne connaissant pas la série d’origine sur une frustration son nom. L’œuvre de Ryô Akizuki présentant déjà quelques défauts notables depuis ses premiers chapitres, difficile de dire que l’auteur ait proposé une bonne série au final… Finalement, c’est la belle édition limitée de Kana qui sauve les meubles.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
9 20
Note de la rédaction