Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 01 Février 2021
Suite aux agissements de la grand-mère d'Ayla, Kôichi a vécu comme une sorte de rêve, au fil duquel il a pu découvrir ce qui semble être son passé commun avec Ôtori et tout l'impact que la jeune fille venue d'Orberio a eu sur sa vie mais aussi sur la ville. Ce rêve l'a troublé en profondeur, mais à vrai dire il ne sait pas jusqu'à quel point il peut s'y fier... Quoiqu'il en soit, le quotidien se poursuit, partagé entre les événements propres à la scolarité, les vacances, ou encore de nouvelles rencontres surprenantes d'êtres venus d'ailleurs...
Après un quatrième tome assez important pour le développement du scénario et joliment narré, Maiko Ogawa n'oublie aucunement la part plus axée "tranche de vie" de son récit, en ne brusquant rien au fil de ce cinquième volume qui se partage entre le quotidien et les événements sortant de l'ordinaire. Ainsi, l'autrice revient pas mal, ici, vers des petites choses plutôt classiques du slice of life adolescent, en nous faisant passer par des événements comme l'arrivée de examens où il va falloir bûcher, les vacances d'été qui seront les toutes premières d'Ôtori, un séjour à la piscine à défaut de pouvoir aller à Hawaï comme en rêvait notre héroïne...
Ces moments sont plus ou moins bien exploités: la question des examens est franchement expédiée, le passage à la piscine reste assez standard lui aussi... Et pourtant, le plaisir de lecture et l'intérêt sont bien là, en filigranes. En premier lieu parce que la mangaka ne s'éloigne jamais énormément de sa petite part d'humour léger, que ce soit entre autres via les petits délires d'Ôtori (son déguisement au début, ses lubies pour les vacances d'été...). Mais aussi car l'occasion est belle pour mettre en avant certains personnages secondaires: on découvre avec intérêt l'un des grands frères d'Ayla (Vagitt de son prénom, qui traite sa petite soeur d'une façon assez spéciale), on entrevoit un peu plus Ayla elle-même ou même Ryûsuke qui était très discret jusqu'à présent ou encore Koga... avec, parfois, des touches de caractère ou de comportement assez étonnantes ou décalées, qui auront peut-être leur importance plus tard.
Et surtout, cet aspect globalement plus calme et souvent assez léger n'occulte en rien des éléments de scénario plus fantastiques, qui continuent d'être insistants ou d'avancer tout doucement. On appréciera par exemple le cas de l'extraterrestre Voïtek qui permet d'évoquer certaines choses comme le fait fait de vivre plus longtemps que les humains en voyant partir bien vite ceux qu'on aime. Ou encore le retour d'un petit peu d'action en fin de tome. Mais avant tout, les petites interrogations restent efficacement parsemées au fil des pages: qu'est-ce qu'Ôtori veut exactement à Kôichi à présent ? Quel avenir les attend ? Qui est cette étrange "mini Ôtori" et quelle place va désormais prendre Nagi ?
En apparence calme, ce tome continue donc plutôt bien de distiller ses éléments, que ce soit côté personnages ou côté enjeux. Le jour où j'ai décidé d'envahir la Terre conserve une bonne petite part de mystère, et intrigue comme il se doit derrière ses aspects de tranche de vie assez plaisants. Il est, alors, assez difficile de ne pas rester intrigué par cette lecture qui ne manque pas de charme.
Après un quatrième tome assez important pour le développement du scénario et joliment narré, Maiko Ogawa n'oublie aucunement la part plus axée "tranche de vie" de son récit, en ne brusquant rien au fil de ce cinquième volume qui se partage entre le quotidien et les événements sortant de l'ordinaire. Ainsi, l'autrice revient pas mal, ici, vers des petites choses plutôt classiques du slice of life adolescent, en nous faisant passer par des événements comme l'arrivée de examens où il va falloir bûcher, les vacances d'été qui seront les toutes premières d'Ôtori, un séjour à la piscine à défaut de pouvoir aller à Hawaï comme en rêvait notre héroïne...
Ces moments sont plus ou moins bien exploités: la question des examens est franchement expédiée, le passage à la piscine reste assez standard lui aussi... Et pourtant, le plaisir de lecture et l'intérêt sont bien là, en filigranes. En premier lieu parce que la mangaka ne s'éloigne jamais énormément de sa petite part d'humour léger, que ce soit entre autres via les petits délires d'Ôtori (son déguisement au début, ses lubies pour les vacances d'été...). Mais aussi car l'occasion est belle pour mettre en avant certains personnages secondaires: on découvre avec intérêt l'un des grands frères d'Ayla (Vagitt de son prénom, qui traite sa petite soeur d'une façon assez spéciale), on entrevoit un peu plus Ayla elle-même ou même Ryûsuke qui était très discret jusqu'à présent ou encore Koga... avec, parfois, des touches de caractère ou de comportement assez étonnantes ou décalées, qui auront peut-être leur importance plus tard.
Et surtout, cet aspect globalement plus calme et souvent assez léger n'occulte en rien des éléments de scénario plus fantastiques, qui continuent d'être insistants ou d'avancer tout doucement. On appréciera par exemple le cas de l'extraterrestre Voïtek qui permet d'évoquer certaines choses comme le fait fait de vivre plus longtemps que les humains en voyant partir bien vite ceux qu'on aime. Ou encore le retour d'un petit peu d'action en fin de tome. Mais avant tout, les petites interrogations restent efficacement parsemées au fil des pages: qu'est-ce qu'Ôtori veut exactement à Kôichi à présent ? Quel avenir les attend ? Qui est cette étrange "mini Ôtori" et quelle place va désormais prendre Nagi ?
En apparence calme, ce tome continue donc plutôt bien de distiller ses éléments, que ce soit côté personnages ou côté enjeux. Le jour où j'ai décidé d'envahir la Terre conserve une bonne petite part de mystère, et intrigue comme il se doit derrière ses aspects de tranche de vie assez plaisants. Il est, alors, assez difficile de ne pas rester intrigué par cette lecture qui ne manque pas de charme.
27/05/2022 