Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 08 Juin 2023
Une fois n'est pas coutume, commençons par un petit coup de gueule: quand donc les éditions Soleil Manga (et Delcourt/Tonkam par la même occasion, puisqu'elles sont encore plus coutumières du fait) comprendront-elles qu'un résumé en 4e de couverture est fait pour, tadaaaam, résumer les événements qui ont précédé, et non spoiler des événements à venir ? Parce que bon, pour raconter dans le résumé présent sur la couverture de ce tome 9 des choses qui n'ont pas lieu avant le dernier quart du tome en question, histoire de bien gâcher la surprise, il faut quand même être stupide...
Mais passons: c'est tout de même avec un plaisir intact que l'on retrouve nos chers Ganta et Isaki, à l'heure où pas mal de choses ont lieu pour eux: après la fin des examens trimestriels pour lesquels ils sont en train de réviser, ils devront préparer la nuit d'observation des étoiles filantes "Géminides". Et en plus, cette fois, ils devraient pouvoir aller dîner dans le restaurant de Kani pour fêter ça !
Cette fameuse nuit d'observation, entre ses préparatifs et son arrivée, constitue l'événement principal du présent volume, auquel il faudra ajouter en toute fin de tome un autre événements forcément spécial pour nos deux principaux personnages à la date du 23 décembre. Cependant, l'aspect préparatifs, sur le plan matériel, n'est pas forcément ce qui intéresse le plus l'auteur ici: chaque petite avancée dans le quotidien de Ganta et d'Isaki reste avant tout un moyen pour Makoto Ojiro de mettre en valeur la beauté de tous les petits moments présents passés à deux par nos héros, que ce soit les agréables instants fugaces où le temps pourrait presque s'arrêter (s'endormir sous le kotatsu, se poser à la belle étoile, lire au rythme des tout léger ronflements de l'autre...), leurs petites fantaisies complices (comme quand ils prennent un drôle de raccourci buissonneux pour rejoindre un chemin qu'ils ont loupé) , ou tout simplement la façon qu'à Ganta d'immortaliser les jolies choses qu'il voit avec son appareil-photo.
Sous son dessin captivant quand il s'agit de croquer les événements joyeux (les étoiles filantes en tête) et les belles expressions variées et nuancées d'Isaki, le mangaka n'a aucune difficulté à nous faire ressentir, une nouvelle fois, l'osmose qui existe entre les deux adolescents. Mais il n'oublie jamais non plus que, dans leur bonheur d'être simplement ensemble pour profiter du présent, il y a toujours les incertitudes sur la santé de la jeune fille pour les rattraper, une chose qui se rappellera encore à leur esprit dans les dernières dizaines de pages. non sans une toute fin de tome assez douce-amère, portée par cette petite crainte enfouie qu'un jour tout cela cesse...
Ajoutons à cela quelques très brefs focus sur certains proches de nos héros (la relation Anamizu/Haida mise à l'épreuve du baseball, une petite désillusion pour Shiromaru, l'évocation par Kani de ses rêves d'avenir au restaurant), et l'on obtient une nouvelle fois une lecture ravissante.
Mais passons: c'est tout de même avec un plaisir intact que l'on retrouve nos chers Ganta et Isaki, à l'heure où pas mal de choses ont lieu pour eux: après la fin des examens trimestriels pour lesquels ils sont en train de réviser, ils devront préparer la nuit d'observation des étoiles filantes "Géminides". Et en plus, cette fois, ils devraient pouvoir aller dîner dans le restaurant de Kani pour fêter ça !
Cette fameuse nuit d'observation, entre ses préparatifs et son arrivée, constitue l'événement principal du présent volume, auquel il faudra ajouter en toute fin de tome un autre événements forcément spécial pour nos deux principaux personnages à la date du 23 décembre. Cependant, l'aspect préparatifs, sur le plan matériel, n'est pas forcément ce qui intéresse le plus l'auteur ici: chaque petite avancée dans le quotidien de Ganta et d'Isaki reste avant tout un moyen pour Makoto Ojiro de mettre en valeur la beauté de tous les petits moments présents passés à deux par nos héros, que ce soit les agréables instants fugaces où le temps pourrait presque s'arrêter (s'endormir sous le kotatsu, se poser à la belle étoile, lire au rythme des tout léger ronflements de l'autre...), leurs petites fantaisies complices (comme quand ils prennent un drôle de raccourci buissonneux pour rejoindre un chemin qu'ils ont loupé) , ou tout simplement la façon qu'à Ganta d'immortaliser les jolies choses qu'il voit avec son appareil-photo.
Sous son dessin captivant quand il s'agit de croquer les événements joyeux (les étoiles filantes en tête) et les belles expressions variées et nuancées d'Isaki, le mangaka n'a aucune difficulté à nous faire ressentir, une nouvelle fois, l'osmose qui existe entre les deux adolescents. Mais il n'oublie jamais non plus que, dans leur bonheur d'être simplement ensemble pour profiter du présent, il y a toujours les incertitudes sur la santé de la jeune fille pour les rattraper, une chose qui se rappellera encore à leur esprit dans les dernières dizaines de pages. non sans une toute fin de tome assez douce-amère, portée par cette petite crainte enfouie qu'un jour tout cela cesse...
Ajoutons à cela quelques très brefs focus sur certains proches de nos héros (la relation Anamizu/Haida mise à l'épreuve du baseball, une petite désillusion pour Shiromaru, l'évocation par Kani de ses rêves d'avenir au restaurant), et l'on obtient une nouvelle fois une lecture ravissante.