Insomniaques Vol.4 - Actualité manga
Insomniaques Vol.4 - Manga

Insomniaques Vol.4 : Critiques

Kimi wa Hôkago no Insomnia

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 10 Février 2022

Les vacances d'été démarrent enfin, et cela signifie que Ganta et Isaki, dans leur désir d'officialiser leur club, vont désormais devoir mettre les bouchées doubles pour leurs deux projets, à savoir leur camp-photo d'un côté, et de l'autre la fameuse nuit des étoiles qu'ils comptent organiser. C'est cette dernière étape qui les occupe avant tout, car son échéance est plus proche, et le projet a déjà bien avancé en témoignant notamment d'une chose: le petit monde de Ganta, autrefois plus solitaire vu qu'il dormait en cours, s'est peu à peu élargi via l'aide apportée par plusieurs de ses camarades de classe et amies d'Isaki. Chacun(e) se donne ainsi à fond pour promouvoir et pour préparer l'événement, dans une ambiance plutôt légère qui fait assez chaud au coeur. Mais là où l'on sent aussi que Ganta a évolué, c'est dans la manière dont ils 'estime fautif et prend tout sur lui quand survient, le jour où est prévue la fête, un événement contre lequel personne ne peut faire quoi que ce soit...

L'avenir du club d'astronomie risque alors de reposer avant tout sur le futur camp-photos, où il faudra réussir à prendre la meilleure photo possible en vue du concours. Là aussi, il s'agit d'un événement à préparer au mieux, entre le logement à trouver, la nourriture, etc... et c'est bien pour ça que notre héros, refusant de compter sur ses parents, s'affirme encore un peu plus en voulant trouver un petit boulot pour financer tout ça. Makoto Ojiro entremêle ces avancées à celles liées à la fête des étoiles, pour un résultat qui, là aussi reste enthousiasmant. D'autant plus quand l'auteur y distille quelques moments de fraîcheur comme celui à la plage, les petites lubies de la patronne de la salle d'arcades, ou encore les apparition fortuites de Miaou 2 ! Et même si, y compris dans ces moments légers, le mangaka sait aussi nous rappeler la petite part plus mélancolique de son récit, notamment quand Isaki évite de se mettre en maillot de bain pour ne pas afficher ses cicatrices...

Et puisque l'on parle de l'attachante héroïne de la série, sa relation si particulière avec Ganta reste évidemment au coeur de l'oeuvre, dès les premières pages avec leurs nouvelles confessions nocturnes par radio. Ce genre de petits moments exclusifs à eux deux dégage une certaine poésie paisible, permet même aux deux adolescents de se livrer encore un peu plus... jusqu'à ce que le fond de leurs sentiments transparaisse parfois. Car la relation entre Ganta et Isaki est assurément sincère et solide, au point qu'il n'y aurait rien d'étonnant à la voir logiquement évoluer vers autres chose. On le sent bien quand Isaki essaie de parler de la légende de la traversée des sept ponts et de sa symbolique amoureuse, ou encore lors du passage de l'abri-bus que l'on observe avec autant d'attachement que d'intensité.

A l'arrivée, il s'agit d'un nouveau très joli volume pour Insomniaques, série qui conserve toujours un charme typique, qui lui est propre, en étant portée par ce sujet peu courant et par cette belle relation que l'on suit avec un plaisir intact.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs