Initial D Vol.14 : Critiques

Alors que la vie normale reprend son cours, Takumi a la surprise de voir débarquer à Gunma Ryosuke Takahashi. Apparemment, il aurait quelque chose à lui proposer.

Petit à petit, on sait que la fin du lycée tend à son terme, mais jamais on ne l’aura autant sentie dans ce quatorzième opus. Takumi doit commencer à penser à ce qu’il fera après le lycée. Même si rien n’est encore clair dans sa tête, une chose est sûre, notre héros a la conviction qu’il doit parfaire ses connaissances théoriques dans la mécanique. Car, après tout, c’est cette carence qui lui a été fatale après sa défaite contre Kyoichi Sudo, le leader de la team des Emperors. Et c’est justement à ce moment précis que Ryosuke arrive pour faire à Takumi une proposition des plus alléchantes qui risque de chambouler à jamais son avenir. Encore faut-il que notre personnage principal accepte. Car, pour le moment, il doute et garde plus ou moins en travers de la gorge sa récente défaite. C’est à cet instant qu’il décide de défier Kyoichi sur son propre territoire afin de déterminer si le changement du moteur de sa 86 et le fruit de son travail ont porté leurs fruits.

Ainsi, ce présent volume nous intrigue sous deux aspects. Le premier consiste dans ce qui adviendra à l’avenir de notre héros dans le monde du street racing. Un intérêt d’autant plus exacerbé après la proposition qui vient d’être faite. Après tout, Ryosuke Takahashi a toujours été l’un des pilotes les plus charismatiques, doués et intelligents que l’on ait pu voir dans l’univers d’Initial D. Il est donc des plus intéressants de voir un jour Takumi travailler auprès de ce protagoniste, surtout dans un projet qui s’avère des plus attrayants. Le second concerne le présent battle qui se déroulera devant nos yeux. Un affrontement des plus enrichissants puisque ce seront surtout deux moteurs adaptés au talent de leur pilote qui se confronteront. Car un moteur à lui seul ne suffit. Tout comme un talent et un pilote ne suffisent pas à eux seuls non plus. Un moteur et un pilote, ça s’imbrique. Et c’est en cela que réside toute la difficulté parce qu’il faut trouver le juste équilibre. Le juste équilibre pour avoir un moteur surpuissant, mais dont les inconvénients peuvent être absorbés par le don et/ou l’expérience de son conducteur. Et en cela, Shuichi Shigeno nous le fait bien comprendre, en nous donnant des informations aptes à nous enrichir du monde de la mécanique sans pour autant perdre son lecteur sous une avalanche de données.

Ainsi, ce tome capte sans aucune difficulté l’attention de son lectorat, plongé et intéressé par le devenir de Takumi ainsi que du déroulement de la course, autant instructive que divertissante et efficace. Du tout bon, comme d’habitude !