Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 02 Mai 2014
Après Hot Infusion (sorti au Japon fin 2011), Body Body (2012) et Sex3 (début 2013), Renya Sabashi revient aux éditions Taifu avec Hot Stuff, qui est à ce jour son plus récent recueil, puisqu'il est sorti au Japon en septembre 2013. Il s'agit du cinquième livre de l'auteur, le seul manquant en France étant désormais le tout premier, Mitsudaku Kanojo (paru début 2011 au Japon).
La bibliographie de Renya Sabashi se compose jusqu'à présent d'histoires courtes, et Hot Stuff ne déroge pas à la règle en nous proposant une nouvelle salve de brefs récits mettant en scène divers couples ou trios (trios HFF), le temps d'un ou deux chapitres. Au programme : deux jumelles qui se disputent un même garçon, deux filles qui font découvrir le sexe à un jeune garçon à la plage puis chez lui, une lycéenne qui devient la "petite copine de remplacement" de son ami, une autre étudiante studieuse qui a toutefois besoin d'évacuer son stress dès que les examens approchent, une fille qui désire montrer à ses deux amies à quel point son copain est bien en les poussant à les mater en plein acte, et une demoiselle démontrant les charmes du costume de prêtresse à son compagnon.
Rien que du très classique dans le domaine du vanilla, que Renya Sabashi ponctue toutefois de quelques éléments plus coquins venant pimenter un brin les situations : les relations à trois, les petits élans voyeuristes dans la première et la quatrième histoire, des envies d'aller plus loin comme quand le héros de la troisième histoire avoue son envie de sodomiser sa partenaire, et quelques notes d'humour. En quelques recueils, on sent que l'auteur a acquis de l'expérience, qu'il a appris à maîtriser le registre de l'histoire courte pour offrir des récits qui deviennent de plus en plus chauds au fil des pages, avec des petits jeux coquins et des positions assez diversifiées.
Evidemment, les améliorations sont aussi d'ordre visuel. Sabashi affine peu à peu son trait, trouve de mieux en mieux ses marques, sans pour autant perdre son goût pour les visages plutôt mignons et pour les formes bien fournies. Sur ce dernier point, il semble s'être fait un objectif de croquer de belles paires de seins aussi généreuses que "moelleuses" et de jolis tétons, ce qui se ressent parfaitement. Les angles de vue sont généralement bien choisis, l'ensemble est clair, et si les ébats manquent encore parfois de dynamisme (l'auteur a beau évoquer des coïts assez brutaux et d'autres plus doux, visuellement on ne voit pas vraiment la différence, c'est surtout la douceur qui se ressent), cela est compensé par une jolie mise en avant du plaisir mutuel que se procurent les partenaires.
Malgré tout, il reste un problème désormais bien visible chez l'auteur après quatre volumes publiés dans notre pays : si ses améliorations graphiques et narratives sont certaines, l'auteur semble peiner à se renouveler : ses personnage sont tendance à en rappeler d'autre des ses précédentes oeuvres, pas mal de situations ont un fort goût de déjà vu... Dans le registre d'histoires courtes qu'il s'est choisi, le mangaka donne l'impression d'avoir déjà fait le tour, si bien que l'on aimerait désormais le voir passer à un autre registre où des récits plus longs. La lassitude n'est pas encore tout à fait là, mais il ne faudrait pas qu'elle fasse son apparition sur ses oeuvres futures !
La bibliographie de Renya Sabashi se compose jusqu'à présent d'histoires courtes, et Hot Stuff ne déroge pas à la règle en nous proposant une nouvelle salve de brefs récits mettant en scène divers couples ou trios (trios HFF), le temps d'un ou deux chapitres. Au programme : deux jumelles qui se disputent un même garçon, deux filles qui font découvrir le sexe à un jeune garçon à la plage puis chez lui, une lycéenne qui devient la "petite copine de remplacement" de son ami, une autre étudiante studieuse qui a toutefois besoin d'évacuer son stress dès que les examens approchent, une fille qui désire montrer à ses deux amies à quel point son copain est bien en les poussant à les mater en plein acte, et une demoiselle démontrant les charmes du costume de prêtresse à son compagnon.
Rien que du très classique dans le domaine du vanilla, que Renya Sabashi ponctue toutefois de quelques éléments plus coquins venant pimenter un brin les situations : les relations à trois, les petits élans voyeuristes dans la première et la quatrième histoire, des envies d'aller plus loin comme quand le héros de la troisième histoire avoue son envie de sodomiser sa partenaire, et quelques notes d'humour. En quelques recueils, on sent que l'auteur a acquis de l'expérience, qu'il a appris à maîtriser le registre de l'histoire courte pour offrir des récits qui deviennent de plus en plus chauds au fil des pages, avec des petits jeux coquins et des positions assez diversifiées.
Evidemment, les améliorations sont aussi d'ordre visuel. Sabashi affine peu à peu son trait, trouve de mieux en mieux ses marques, sans pour autant perdre son goût pour les visages plutôt mignons et pour les formes bien fournies. Sur ce dernier point, il semble s'être fait un objectif de croquer de belles paires de seins aussi généreuses que "moelleuses" et de jolis tétons, ce qui se ressent parfaitement. Les angles de vue sont généralement bien choisis, l'ensemble est clair, et si les ébats manquent encore parfois de dynamisme (l'auteur a beau évoquer des coïts assez brutaux et d'autres plus doux, visuellement on ne voit pas vraiment la différence, c'est surtout la douceur qui se ressent), cela est compensé par une jolie mise en avant du plaisir mutuel que se procurent les partenaires.
Malgré tout, il reste un problème désormais bien visible chez l'auteur après quatre volumes publiés dans notre pays : si ses améliorations graphiques et narratives sont certaines, l'auteur semble peiner à se renouveler : ses personnage sont tendance à en rappeler d'autre des ses précédentes oeuvres, pas mal de situations ont un fort goût de déjà vu... Dans le registre d'histoires courtes qu'il s'est choisi, le mangaka donne l'impression d'avoir déjà fait le tour, si bien que l'on aimerait désormais le voir passer à un autre registre où des récits plus longs. La lassitude n'est pas encore tout à fait là, mais il ne faudrait pas qu'elle fasse son apparition sur ses oeuvres futures !
24/04/2014 