Hikaru in the Light ! Vol.3 : Critiques

Le jour de la deuxième étape est arrivé, et les différents groupes de concurrentes vont devoir s’opposer les unes aux autres. La sanction qui attend les groupes perdants est redoutable et signifiera la disqualification de deux graines d’idoles de chacun d’eux. Alors, quand vient le tour de Hikaru, la jeune fille doit donner le meilleur d’elle-même. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ses progrès sont fulgurants !

Déjà l’avant-dernier tome pour Hikaru in the Light, ce qui passe ici par la deuxième épreuve de la compétition au cours de laquelle l’héroïne a le loisir de nous épater par son évolution ! Sa prestation enflamme le début de cet opus, mais elle n’est pourtant pas représentative de l’entièreté de l’ouvrage qui s’intéresse bien plus au groupe de Ran, à son évolution et à sa future performance.

L’amie et rivale de Hikaru est donc la véritable héroïne de ce troisième donc qui prend enfin le temps de minutieusement s’intéresser à ses doutes et à sa marge d’évolution. Sur une bonne partie de l’ouvrage, on apprécie découvrir l’alchimie au sein de sa bande temporaire, une faculté du récit que l’on doit notamment au talent de Mai Matsuda pour dépeindre des caractères différents et complémentaires. Par-dessus tout, c’est la positivité du récit et son renoncement à toute nocivité des rapports conflictuels (ce qui aurait pourtant sa place dans une œuvre au tel sujet) qui nous emportent. La bienveillance de Hikaru in the Light ! est tout à son honneur, y compris lors de moments de tension qui marquent l’élimination de certaines candidates.

Si on voulait être tatillon, on pourrait reprocher au volume son manque de panache lors des moments de chorégraphies sur scène. Mais, même là, la mangaka offre un résultat convaincant grâce aux rondeurs de son style et à des planches épurées, enthousiasmantes et pétillantes, qui donnent une approche visuelle très honnête du registre. Les passages des groupes de Hikaru et de Ran sont donc des moments de dessin très jolis qu’on aurait tort de bouder.

Alors, à l’approche des dernières pages, une question nous vient en tête : est-ce qu’un seul tome sera suffisant pour conclure cette histoire ? Vu que l’autrice sait entretenir sa cadence et aller à l’essentiel tout en restant assez riche dans ses développements, on est tentés de croire en la capacité du futur quatrième et dernier opus pour achever dignement la série, d’autant plus que les dernières pages du présent opus forment une transition suffisante vers le final. On attendra donc le verdict du récit avec curiosité !

Côté bonus documentaire, l’opus met cette fois l’accent sur l’histoire du mouvement des idoles au Japon, de sa naissance à son évolution contemporaine, en passant par son âge d’or. Les éditions Kotodama parviennent de nouveau à donner des clés de compréhension de manière succincte, rendant ces suppléments toujours très intéressants.