Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 09 Janvier 2018
Après bien des péripéties qui l'avaient fait atterrir à Hokkaidô, Nagi, grâce au docteur Kurosu et à sa Lamborghini qu'elle a tendance à conduire un peu (beaucoup) trop vite, arrive enfin jusqu'à Kyoto, pouvant dès lors entamer réellement son séjour visant à lui faire trouve l'inspiration pour son manga... mais euh, y avait-il vraiment besoin d'un voyage pour ça ? La jeune fille va peut-être bien devoir se rendre à l'évidence : le seul fait de partir à Kyoto, ça ne suffit pas trouver un manga intéressant... Alors que l'échéance approche dangereusement, que devra-t-elle faire pour remporter son duel de manga face à Luka ? Pour que Hayate ne s'éloigne pas d'elle ?
C'est une habitude dans la série : il y a beau y avoir un fil conducteur (ici, le duel de manga), celui-ci avance très lentement, à son rythme, car Kenjirô Hata préfère largement profiter de la moindre occasion pour proposer des petits problèmes annexes où il exploite sa vaste palette de personnages de façon humoristique. C'est à nouveau le cas dans ce 38ème volume, où nombre de personnages continuent de s'agiter pendant que Nagi se triture les méninges. A Kyoto, où Hinagiku et Chiharu font tout pour retrouver la jeune fille et où Isumi s'incruste de façon toujours aussi drôle (le running gag sur elle fonctionne toujours autant). Où ailleurs, entre Hayate qui se retrouve à devoir jouer les soubrettes pour le magasin de Wataru, Izumi et ses compagnes de toujours qui se lancent dans un nouveau projet farfelu, ou la pauvre Nishizawa délaissée dans sa maladie. Hata a même la bonne idée de réexploiter un petit peu le majordome de Tennôsu, un personnage souvent très discret.
Cela dit, l'humour a beau constituer l'essentiel, et le futur duel de manga a beau rester le principal fil rouge actuellement, d'autres éléments viennent s'ajouter pour intriguer le lecteur comme il se doit. Une nouvelle fois, cela passe essentiellement par l'attachante Luka, la jeune fille continuant de bousculer un petit peu certaines choses, entre ses sentiments explicites ou un choix d'avenir qu'elle devra visiblement bientôt faire. Mais mine de rien, un autre visage parvient à susciter la curiosité : le docteur Kurosu, femme peut-être plus mystérieuse qu'il n'y paraît, dont certaines paroles pourraient avoir un sens plus lourd qu'elles ne semblent.
Autant dire qu'on lira la suite avec toujours autant d'intérêt. En attendant, on tient ici un volume qui reste agréable.